• Aujourd'hui, il fait un temps exceptionnel, avec une très belle luminosité. Nous partons pour la vallée de l'Ounila. 

    Sur une carte, c'est la route qui relie Aït Ben Haddou à Telouet. 40 km d'une vallée verdoyante et un relief incroyable assorti d'une palette de couleurs à faire rêver tous les peintres. Mais la luminosité est très variable et aujourd'hui, elle est belle, ce qui est rare.

    Nous sommes à 1 100 m d'altitude à Ouarzazate. A Aït Ben Haddou, nous sommes à 1 300 m, à Telouet, nous sommes à 1 800 m.. Nous n'aurons donc pas trop chaud.

    14 avril - La vallée de l'Ounila  

    Aït Ben Haddou, patrimoine mondial de l'Unesco. Nous n'y allons plus, il y a trop de monde ....

    14 avril - La vallée de l'Ounila  

    Il a plu il y a quinze jours . La montagne se couvre d'un duvet vert ou jaune. Exceptionnel, là aussi.

    C'est la première fois que nous voyons cela.

    14 avril - La vallée de l'Ounila  

    Tout le long de la vallée, les villages se sont implantés.

    14 avril - La vallée de l'Ounila

    PANORAMIQUE

    14 avril - La vallée de l'Ounila

    PANORAMIQUE

    14 avril - La vallée de l'Ounila  

    C'est jour de lessive. Beaucoup de linge étendu et beaucoup de femmes au bord de l'oued

    14 avril - La vallée de l'Ounila  

    Nous nous arrêtons dans ce petit village où nous avions pris un thé dans une auberge. Hélas, elle est fermée.

    Mais le paysage est toujours aussi beau.

    14 avril - La vallée de l'Ounila

    Récolte de la luzerne pour les bêtes

    14 avril - La vallée de l'Ounila  

    Une école

    14 avril - La vallée de l'Ounila  

    La route suit la vallée, bien plus haute que l'oued. Elle est donc en bon état.

    14 avril - La vallée de l'Ounila

    Ce petit village n'est pas visible de la route, ni accessible par la route. 

    14 avril - La vallée de l'Ounila  

    Réserve d'eau qui peut servir de piscine aux enfants

    14 avril - La vallée de l'Ounila  

    Canal d'irrigation le long de l'oued. La moindre parcelle de terre est cultivée.

    14 avril - La vallée de l'Ounila  

    Tout au loin, l'atlas enneigé.

    14 avril - La vallée de l'Ounila  

    Des ruches par milliers. Jean Paul a acheté 1 kg de miel. Les apiculteurs restent auprès de leurs ruches, dans des tentes.

    14 avril - La vallée de l'Ounila  

    La vallée est très étroite par endroits

    14 avril - La vallée de l'Ounila

    14 avril - La vallée de l'Ounila  

    Un marchand ambulant

    14 avril - La vallée de l'Ounila  

    On fait la sieste où on peut

    14 avril - La vallée de l'Ounila

    Les couleurs changent. On continue de grimper.

    14 avril - La vallée de l'Ounila

    14 avril - La vallée de l'Ounila  

    L'atlas est maintenant bien visible

    14 avril - La vallée de l'Ounila  

    Nous arrivons au bout de la vallée. Reliefs et couleurs vont devenir incroyables

    14 avril - La vallée de l'Ounila  

    14 avril - La vallée de l'Ounila

    14 avril - La vallée de l'Ounila

    Il y a eu des mines de sel à cet endroit, source de richesse du temps du Glaouï

    14 avril - La vallée de l'Ounila  

    Nous ne sommes plus qu'à quelques km de Telouet

    14 avril - La vallée de l'Ounila

    14 avril - La vallée de l'Ounila

    Nous sommes sur un plateau, à 1800 M d'altitude. Et il y a du vert et du jaune....

    A Telouet, nous nous arrêtons à l'auberge "chez Ahmed". Des hordes de touristes débarquent de Marrakech et il y a la queue. Là, on n'a plus le temps. Il faut se dépêcher de manger pour laisser la place. Désagréable. Le thé n'est pas bon, certainement infusé depuis très longtemps...

    Nous prenons le chemin du retour.

    14 avril - La vallée de l'Ounila

    La route est aussi belle qu'à l'aller.

    14 avril - La vallée de l'Ounila

    Et les femmes font toujours la lessive

    14 avril - La vallée de l'Ounila  

    Minaret original

    Nous nous arrêtons à Tamdakht, à l'auberge "Defat Kasbah" qui n'a plus rien d'un camping. Seules des antiques prises de courant -qui marchent-  sont le témoin d'une volonté lointaine de faire un camping sur ce tout petit terrain (divisé en 2 depuis notre dernier passage). L'accueil est toujours sympathique. L'eau de la piscine est propre. L'appréciation du guide "très correct" a toujours été surfaite, mais là, elle est carrément inappropriée. 

    Belle journée pour les yeux.

     


    1 commentaire
  • Nous retournons aujourd'hui au Camping Municipal de Ouarzazate. Nous déjeunons ce midi avec Hassania et Ahmed au restaurant "le pêcheur".

    Le déjeuner est rapide car pris sur la pause déjeuner de nos amis. Le plaisir de se revoir, même rapidement, l'emporte sur la frustration d'un temps si court.

    Cet après-midi, il fait lourd et chaud. Le ciel est brumeux. Nous mesurons la chance exceptionnelle que nous avons eue hier.

    Demain, nous repartons vers l'est.


    2 commentaires
  • Aujourd'hui, nous reprenons la route vers l'est. Vers N'Kob, exactement. La ville aux 45 kasbahs. Il nous faut donc revenir en arrière en direction de Zagora. N'Kob est à 137 km de Ouarzazate, à 1050 M d'altitude, entre le djebel Sarho au nord et le djebel Amou au sud.

     Nous traversons le Drâa pour prendre la R 108. Il n'a pas plu depuis la semaine dernière, non. Régulièrement, l'eau du barrage d'Al Mansour est lâchée pour irriguer la vallée en aval du barrage. Aujourd'hui, c'est le cas.

    16 avril - Ouarzazate - N'Kob

    16 avril - Ouarzazate - N'Kob 

    Nous avons quitté la vallée du Drâa pour une région désertique

    où des palmeraies moribondes témoignent de la sécheresse qui sévit dans la région.

    16 avril - Ouarzazate - N'Kob

    Des villages subsistent et l'heure de la récolte des céréales approche

    16 avril - Ouarzazate - N'Kob

    Tentes de nomades sur le flanc du djebel Sarho

    16 avril - Ouarzazate - N'Kob 

    Superbe route, refaite il y a quelques années seulement. Nous l'avons connue complètement défoncée 

    16 avril - Ouarzazate - N'Kob 

    Le temps est brumeux, mais nous apercevons quand même un troupeau au loin

    16 avril - Ouarzazate - N'Kob

    N'Kob est situé sur le versant sud du Djebel Sarho. C'est le pays de la tribu des Aït Atta, éleveurs de moutons et de chèvres.

    N'Kob tient son nom d'une grotte nommée N'akb qui, selon certains, était un puits où s'arrêtaient les nomades qui allaient chercher les dattes dans la vallée du Drâa.

    Les Aït Atta ont été les derniers à se rendre lors de la "pacification" par les armées françaises alliées à celle du Sultan du Maroc  (1933), après "une résistance impressionnante et héroique".

    16 avril - Ouarzazate - N'Kob

    Nous découvrons une pancarte qui nous confirme que la piste que nous avons prise l'an dernier qui reliait N' Kob à Boulmane Dadès a été goudronnée à l'exception de quelques km qui devraient être terminés en août de cette année. Encore une belle balade en perspective !

    16 avril - Ouarzazate - N'Kob

    Peinture originale sur le mur d'une école

    16 avril - Ouarzazate - N'Kob 

    Au début du 20ème siècle, des kasbahs ont été construites de façon traditionnelles pour contrer l'expansion du béton. Une kasbah peut abriter jusqu'à 50 personnes d'une même famille  ou plusieurs familles et leurs animaux Les murs font 70 cm d'épaisseur.

    16 avril - Ouarzazate - N'Kob 

    Une des plus célèbres est la kasbah Baha Baha, héritée d'un chef de tribu des Aït Atta et transformée en demeure d'hôtes

    16 avril - Ouarzazate - N'Kob

    Jardins verdoyants, arbres fruitiers

    16 avril - Ouarzazate - N'Kob 

    piscine en forme de cruche

    16 avril - Ouarzazate - N'Kob 

    Paillotes pour se reposer ou prendre le thé face à la piscine

    16 avril - Ouarzazate - N'Kob

    Le paysage vu de la kasbah Baha Baha - La palmeraie est bordée d'un désert parsemé d'acacias

    16 avril - Ouarzazate - N'Kob 

    Pas de rue dans le centre du village où sont érigées les kasbahs en pisé, mais des ruelles de terre ou de pierres 

    16 avril - Ouarzazate - N'Kob

    Une kasbah comporte toujours 4 tours. A noter les ouvertures, très petites, sur l'extérieur. Les Kasbahs étaient organisées pour la défense, comme nos châteaux forts. 

    16 avril - Ouarzazate - N'Kob 

    Le linge sèche sur des troncs de palmier 

    16 avril - Ouarzazate - N'Kob

     

    16 avril - Ouarzazate - N'Kob

    Décoration par retrait sur le mur nu

    16 avril - Ouarzazate - N'Kob

    16 avril - Ouarzazate - N'Kob

    16 avril - Ouarzazate - N'Kob

    16 avril - Ouarzazate - N'Kob

    La luzerne sèche. 

    Nous découvrons un tout petit magasin de fabricants de chaussures. 

    16 avril - Ouarzazate - N'Kob

    16 avril - Ouarzazate - N'Kob 

    C'est une affaire familiale. Ils acceptent très gentiment que je les photographie.

    16 avril - Ouarzazate - N'Kob 

    Le symbole berbère de "l'homme libre" est apposé sur beaucoup de modèles

    16 avril - Ouarzazate - N'Kob 

    Et je n'ai pu résister ! Imaginez ! Pour une fois que je peux assortir chaussures et pantalon !

    16 avril - Ouarzazate - N'Kob 

    Bougainvillées dans notre auberge - camping Ouadjou

    Journée intéressante. Nous étions passés à N'Kob, sans jamais nous intéresser réellement à son histoire. Cette ville mérite qu'on s'y attarde un peu, au moins le temps d'aller flâner dans ses ruelles au pied de ses kasbahs particulièrement belles et bien entretenues.

     

     

     

     


    5 commentaires
  •  

    Nous ne pouvons résister : l'idée d'aller voir la nouvelle route vers Boulmane nous obsède ! Pas très loin, jusqu'aux rochers de Bab N'ali (24 km), juste pour voir la piste devenue route....

    La luminosité est détestable, nous avons le soleil en face de nous. Bref, toutes les conditions sont réunies pour que les photos soient ratées. Tant pis.

    L'an dernier, nous sommes descendus dans la vallée, vers l'oued, par la piste qui descendait vers le village.

     

    17 avril - N'Kob - Tazzarine

    Cette année, une route superbe contourne le village qui n'est pas relié directement à la route. En fait, ce village n'en est pas un. Les maisons font partie d'un des villages qui bordent l'oued. On s'y rend toujours par une piste. Celle que nous avions empruntée n'est plus pratiquable.

     

    17 avril - N'Kob - Tazzarine

    17 avril - N'Kob - Tazzarine 

    Maisons toujours construites autour d'une cour intérieure. Deux antennes TV.

    17 avril - N'Kob - Tazzarine

    Il est tôt, le troupeau de chèvres sort du village.

    17 avril - N'Kob - Tazzarine

    L'an dernier, nous avions pique-niqué le long de l'oued, sous ces palmiers. Les pluies d'octobre 2018, très fortes, ont effacé la piste.

    17 avril - N'Kob - Tazzarine

    La piste "toufna" (tout venant) est devenue une superbe route de 6 m de large avec de bons bas côtés. Elle relie N'Kob à Boulmane Dadès (vallée du Dadès). Il reste encore 4 ou 5 km à terminer. Fin des travaux : août 2019. 

    Cette route traverse le djebel Sarhro et offre des paysages minéraux sidérants. Elle fera partie de nos priorités lors de notre prochain voyage.

    Comme l'automne a été très pluvieux, les récoltes sont très bonnes et la vallée est verdoyante.

    17 avril - N'Kob - Tazzarine 

    Les pommes de terre sont plantées et commencent à poindre

    17 avril - N'Kob - Tazzarine

    L'orge est déjà récoltée

    17 avril - N'Kob - Tazzarine

    Nous décidons de nous arrêter aux rochers de Bab N'ali. Ces rochers, spectaculaires, font partie des sites incontournables du djebel Sarhro.

    17 avril - N'Kob - Tazzarine 

    Petite auberge toute simple. De l'espace (beaucoup), un accueil très sympathique. Le propriétaire parle très bien français. Nous échangeons un bon moment avec lui. Bien sûr, son auberge n'est pas un camping, mais nous pouvons avoir un branchement électrique et bénéficier des sanitaires d'une chambre. Il propose des balades dans le Sarhro. Nous avons déjà le tracé en tête ! Boulmane Dadès, l'Auberge Tazlout (N' Kob), le Serdrar (Tazzarine). Et si la cuisine est aussi bonne que le thé, c'est une étape de rêve !

    17 avril - N'Kob - Tazzarine 

    Vue sur les fameux rochers dont l'écartement fait penser à une porte (bab)

    17 avril - N'Kob - Tazzarine

    Vue au retour sur les rochers de Bab N'ali

    Nous sommes ravis d'être venus jusque-là, même si la visibilité est nulle....

    17 avril - N'Kob - Tazzarine 

    Elle est tellement nulle qu'on a peine à distinguer la maison de la montagne

    A N'Kob, nous prenons la route de Tazzarine.

    Tazzarine vient d'inauguner un marché extérieur qui se trouve justement sur la route du Serdrar. Nous nous arrêtons. Nous sommes surpris de trouver les légumes un peu fanés, mais nous réussissons quand même à trouver des carottes nouvelles, ce qui est une denrée très rare à cette saison dans le grand sud. 

    Et nous arrivons au Serdrar, étape mythique du voyage. Pas un voyage sans Serdrar ni Chefchaouen !


    1 commentaire
  • Il y a de multiples raisons pour apprécier le Camp Serdrar.

    D'abord, sa situation : en plein désert, comme nous aimons. On y accède par une piste de 3 km (jusqu'à l'année dernière, il fallait faire 6 km...).

    18 avril - Tazzarine - Camp Serdrar

    PANORAMIQUE

    Des pierres, des acacias, du sable

    18 avril - Tazzarine - Camp Serdrar

    Un des oueds qui parcourt ce plateau. Nous n'arrivons pas à l'imaginer plein d'eau. Et pourtant....

    18 avril - Tazzarine - Camp Serdrar

    Le sable s'accumule derrière les murs extérieurs du camp Serdrar

    18 avril - Tazzarine - Camp Serdrar 

    Pour faire provision d'eau, la famille de Brahim a construit son 3ème réservoir d'eau.

    Une partie de l'eau de l'oued est ainsi récupérée lors des pluies d'automne et de printemps

    18 avril - Tazzarine - Camp Serdrar 

    L'entrée du Camp Serdrar, fermée la nuit.

    18 avril - Tazzarine - Camp Serdrar

    Ensuite, le décor :

    Quand on rentre, c'est une explosion de verdure. Nous trouvons une ombre protectrice sous ces eucalyptus

    18 avril - Tazzarine - Camp Serdrar

    Jeunes palmiers, luzerne à différents stades de maturité

    18 avril - Tazzarine - Camp Serdrar

    Arrosage goutte à goutte. La luzerne sèche avant d'être mise en bottes

    18 avril - Tazzarine - Camp Serdrar

    18 avril - Tazzarine - Camp Serdrar

    Des légumes sont plantés autour des carrés de luzerne

    18 avril - Tazzarine - Camp Serdrar

    Luzerne en fleurs. Des papillons multicolores s'y pressent

    Voilà l'environnement. Quand on vient de traverser des km de désert de pierres, c'est reposant.

    Ensuite, les installations, c'est beau, bien fait, efficace, très propre.

    18 avril - Tazzarine - Camp Serdrar

    Tentes confortables,

    18 avril - Tazzarine - Camp Serdrar

    Belles chambres confortables, sanitaires irréprochables

    18 avril - Tazzarine - Camp Serdrar

    Restaurant récent très agréable (cuisine familiale bonne et copieuse)

    18 avril - Tazzarine - Camp Serdrar

    Poubelles partout dans le camping

    Et pour les nomades comme nous :

    18 avril - Tazzarine - Camp Serdrar 

    Un bloc sanitaire dédié avec machines à laver

    18 avril - Tazzarine - Camp Serdrar 

    Une vidange eaux grises opérationnelle.

    Bref, un confort optimal.

    Mais il faut ajouter, car c'est très important, la qualité de l'accueil, la gentillesse, la discrétion et l'écoute de Brahim (et de toute sa famille). 

    18 avril - Tazzarine - Camp Serdrar

    Cette année, nous n'avions pas de raison particulière de passer au Serdrar. Nous y sommes venus. Nous y reviendrons. Inch Allah !

     

     

     


    1 commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique