Aujourd'hui, grande étape : 180 km entre Moulay Idriss et Chefchaouen. Nous partons tôt, car nous voulons précéder les Hollandais qui pourraient faire route sur Chefchaouen.... 

La visibilité est optimale et notre route passe près du site de Volubilis. Impossible de résister à la tentation de faire un panoramique !

PANORAMIQUE

Vous noterez les champs de céréales et les oliveraies qui s'étendent à perte de vue derrière le site. 

 

Comme tous les ans, nous nous promettons de revenir visiter ce site avec un guide !

 

C'est la saison de la floraison des chardons. Personne ne les coupe et il y en a partout.

 

Le tapis de la N 13 a été refait par endroits, mais pas le reprofilage. Attachez vos ceintures, ça balance !

 

Nous arrivons au col de Zagotta (500m) qui domine un vaste plateau céréalier. C'est à Zagotta que nous faisons provision de petits pois tous les ans. Hélas, la saison est passée dans la région. Nous reprenons la route bredouilles et un peu dépités.

 

Un patchwork incroyable s'offre à nos yeux.

 

Un petit oued se fraie un chemin dans le plateau de céréales

 

Céréales et légumes alternent. C'est là que sont cultivés les petits pois !!!

 

Il ne reste plus de place pour les moutons que le berger mène paître au bord de la route

 

Les bords de route sont très occupés : à droite, les vaches, les moutons ; à gauche, les vendeurs d'oranges. A droite comme à gauche s'étendent des orangeraies et la vente se fait au bord de la route.

 

Mécanisation pour les grands espaces de céréales

 

Pas encore trop de traitements dans le champ : les coquelicots y poussent en liberté

 

Le vert tendre, ce sont les futurs petits pois !

 

Dans la région que nous traversons, des tonneaux peints en bleu servent à faire la provision d'eau

 

A défaut de protéger de la pluie .....

 

Des fontaines où l'on vient s'approvisionner en eau

 

Passée la ville de Ouezzane, le paysage change. On aborde le pays des collines et bientôt des montagnes

 

L'habitat change aussi : les toîts sont en tôle ondulée

 

Les femmes ne portent plus de grands châles. Juste un foulard sur la tête et beaucoup portent la fouta rouge et blanche.

 

A 30 km de Chefchaouen, nous traversons un souk incroyablement coloré. Notez les chapeaux des femmes, typiques de cette région. Ils peuvent être aussi à pompons de toutes les couleurs.

 

Vêtement traditionnel que l'on porte au quotidien

 

Nous avons pris de l'altitude

 

Près de Chefchaouen, les femmes commencent à vendre le lait au bord des routes

 

Et voici Chefchaouen, vue de la route de Tétouan. 

 

Les chevaux remplacent souvent les ânes

Nous sommes arrivés avant les Hollandais (qui ne viendront pas) mais pas avant les Italiens, qui remplissent le camping. Là encore, nous n'avons jamais vu ça ! Quelques français, des allemands, et il ne reste que 4 ou 5 places le soir ! 

Une petite sieste pour nous reposer de nos 180 km et une petite balade jusqu'aux murailles qui ceinturent Chefchaouen afin de voir la ville depuis les hauteurs. 

 

Vue très partielle de la ville : la petite mosquée blanche d'où l'on voit toute la ville, le cimetière et un tout petit morceau de la ville

 

L'ancienne kasbah dont la couleur ocre tranche sur le blanc et le bleu des maisons environnantes

 

Les toîts de Chefchaouen qui servent pour faire sécher le linge et entreposer tout ce qu'on ne sait pas mettre ailleurs...

 

La montée vers la petite mosquée et le lavoir. C'est dimanche, le bruit monte, la ville est très bruyante.

 

Bel hôtel 

Demain, nous irons déambuler dans la ville....

304 Km ce matin entre Beas de Granada et Tarifa.

Temps magnifique, route superbe, trafic très fuide. Des conditions de circulation idéales.

Nous choisissons de toujours emprunter la portion d'autoroute qui descend vers Malaga et qui offre des paysages splendides.

Nous avons décidé cette année de passer la mer par Tarifa. Un petit arrêt pour prendre les billets et pour reconnaître les lieux et nous gagnons le camping Tarifa, idéalement situé au bord de la mer.

Belle balade cet après-midi sur le GR 45 (27 KM possibles). Modestement, nous ne ferons que longer la mer... Beaucoup de camping-cars garés au bord de la plage, très connue des véliplanchistes. 

Nous apprécions cet après-midi de repos après 3 jours 1/2 de route.

Les oliviers sont à l'Andalousie ce que les orangers sont à Valence : des milliers d'hectares, à perte de vue

Par contre, dans la plaine de Grenade, cultures et maraîchages.

Les oliviers ne craignent pas les pentes escarpées

L'autoroute AP 46 qui descend sur Malaga est à plus de 1000 m au départ. Les paysages sont splendides

A la solitude des montagnes succède le foisonnement des villes. Complexes de vacances avec golf

La plage de Tarifa

 

 

508 km d'excellente route (2 x 2 voies gratuite). Circulation fluide. Soleil éclatant. Nous n'avons jamais connu d'aussi bonnes conditions pour traverser l'Espagne. Petit vent frais mais 22° quand même au niveau de Murcia.

Et nous avons eu un beau cadeau : la sierra enneigée qui nous a accompagnés sur les 50 derniers km et que nous pouvons contempler depuis notre sweet home....

Ce matin, en partant, nous avons respecté un rite sacré : voyez plutôt !

Rassurez-vous, nous avons payé la facture !

Nous avons vu un nombre certain de châteaux, souvent en ruines. Nous sommes dans le pays du Cid, ne l'oublions pas !

La fameuse publicité de cognac OSBORNE que l'on voyait partout dans les années 70

Cette pub de restaurant gigantesque ne peut pas se manquer !

Une fabrique de jus d'orange industrielle. Le jus est pressé dans la tour

Véritable petite ville, ce cimetière !

Les Espagnols sont pragmatiques. Qui prend le bateau pour le Maroc ? Pour nous, c'est à droite.

En Andalousie, des maisons troglodytiques. La ville de Baeza est classée patrimoine mondial par l'Unesco

Des réservoirs d'eau pour irriguer les milliers d'hectares d'agrumes

Tous les arbres fruitiers ne sont pas encore en fleurs

Festival de formes et de couleurs. La traversée de l'Andalousie est un régal;

Le village de Beas de Granada et la vue depuis le camping.

Demain, dernière étape du voyage en Espagne : Tarifa.

A demain !

 

540 km, dont 520 d'autoroute, aujourd'hui.

Très beau temps sur tout le parcours.

Le plus spectaculaire de la route : le contournement de Barcelone. Chapeau bas, Messieurs les Catalans ! Vous devriez donner quelques conseils aux Lyonnais ... Tous les ans, nous sommes admiratifs. Contourner Barcelone, un lundi matin, avec des centaines de poids lourds qui se suivent, est presque une simple formalité. Signalétique irréprochable, trafic fluide entre 90 et 100 km/h. Après Barcelone, tout s'apaise.  Et à partir de Tarragone, les Français ordinaires que nous sommes comprennent pourquoi des milliers de camions parcourent notre territoire : légumes, agrumes sur des milliers d'hectares. Et ne cherchez pas d'où viennent les artichauts...

Dès que l'on quitte la côte, c'est la garrigue, la terre sèche, les rivières asséchées. Dans notre imaginaire, l'Espagne, ce sont les plages et le soleil. L"Espagne, c'est aussi les montagnes, le froid et les terres arides.

 

Demain, c'est l'Andalousie. Bonne soirée !

 

 

 

 

 

Nous revoici sur les routes du sud pour la 7ème édition marocaine. C'est en Camping-car que nous arpenterons cette année les routes du voyage. 

Partis ce matin à 8h 55 sous un grand soleil et arrivés à 15 h 30 à Saint Cyprien avec 15° et grand soleil également. Le fond de l'air reste très frais, même si les arbres en fleurs annoncent le printemps...

Nous aurons plein de pensées émues pour nos amis restés dans les brumes iséroises et pour vous tous qui prenez la peine de nous suivre au fil des jours. 

Peu de circulation en ce dimanche de vacances. A peine un peu de jaune aperçu au hasard d'un rond-point. 

Demain, l'Espagne jusqu'à Valence ! Haut les coeurs, c'est parti !!!