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21 mars - Au Bordj Biramane - Balade en 4 x 4 avec Michel
La balade a été avancée d'une journée. Cela nous convient bien. Nous partons donc à 9 h 30 avec Joëlle et Jean Marie dans le 4 x 4 de Michel.
Nous passons par Foum el Hism où Michel dépose le registre de police du Bordj à la Gendarmerie, comme d'habitude. Ici, notre sécurité est assurée en permanence. Puis il nous fait voir une oeuvre récente de Foum el Hism :
Construction en trompe l'oeil. Les pylônes qui sortent des tours, il fallait y penser. Une fontaine jaillit de la bouche du monstre et dévale les marches. Mais pour l'instant, elle ne coule pas.
C'est amusant et gai. Le facteur Cheval doit jubiler...
Les cailloux que l'on voit ne sont pas des cailloux posés là par hasard. C'est un tombeau à ailettes qui abrite un chef nomade. Pour les curieux, il faut rechercher sur Google Map. On les voit du ciel. Ils ont une forme de sorte de coeur avec une allée au milieu.
Nous traversons un désert de pierres. Les acacias sont plus verts dans le lit de l'oued.
Nous traversons un village où seule une famille avec quatre enfants survit. Il y a de l'eau, pas d'électricité. Les robinets de la fontaine ont disparu. Un instituteur fait l'école aux quatre enfants de la famille. Il n'a pas de moyen de locomotion et doit aller faire ses courses à pied à 6 km de là.
Il faut impérativement agrandir cette photo en cliquant dessus. C'est un panoramique qui permet de voir l'étendue de l'oued et de la vallée. Un vieux fort est en ruines sur la colline au centre.
Nous arrivons à la limite territoriale autorisée par l'armée marocaine. Un mur a été construit il y a lontemps pour marquer cette limite au-delà de laquelle l'armée fait rebrousser chemin. La piste que l'on voit partir sur la gauche est interdite. Bien entendu, nous n'y allons pas !
Ces abris servaient aux militaires qui surveillaient la région. Les militaires se sont légèrement reculés mais la limite est restée la même.
Nous sommes venus là pour voir les gravures rupestres laissées là par d'autres hommes qui ont habité la région... A l'époque, il n'y avait pas de frontière, mais des forêts, des animaux .....
Nous avons beaucoup de chance. Un troupeau de dromadaires vient s'abreuver au puits
La marque sur le cou du dromadaire de droite indique son appartenance
Un des chameliers nous propose du lait de chamelle. Il est étonné de mon refus. Je dois lui expliquer que le lait me rend malade. Ce n'est pas compréhensible pour lui, car le lait de chamelle est une ressource de base pour eux
Les deux chamelles portent un "soutien-gorge", c'est-à-dire qu'une des 2 mamelles est cachée pour permettre aux nomades de tirer le lait pour leur propre consommation.
Michel repart avec une petite bouteille de lait. Le nomade demande des médicaments car il se plaint d'un mal de tête.
Joëlle a ce qu'il faut pour lui.
Le miracle de l'eau : Michel cherche un coin pour déjeuner avec des palmiers et de l'eau. Et dans le trou d'eau, il y a de superbes grenouilles.
"STOP" est inscrit sur ce mamelon. Au delà, les militaires interviennent
Les militaires sont là-bas, dans la construction de droite. Ils surveillent le convoi qui vient de la gauche. Au loin, la montagne, c'est l'Algérie.
Le lavage des mains est essentiel avant de déjeuner. Le pique-nique est excellent, arrosé d'un petit rosé frais.
Après déjeuner, nous prenons tranquillement le chemin du retour en passant par les montagnes ensablées et cette arche spectaculaire
Il faut absolument cliquer sur ces deux images qui sont des panoramiques.
Nous avons vu ces paysages l'an dernier, mais comment s'en lasser ?
C'est le sable du Sahara qui vient, apporté par le vent, s'accumuler au pied de ces murs de roches.
Panoramique d'une curiosité géologique dans le lit de l'oued ? Erosion, effondrement ? On dirait des pattes de pachydermes...
En résumé, très belle journée, riche en information et en paysages. Jean Paul et moi la terminons autour d'un tajine au boeuf excellent et d'une crème au chocolat. Pas très raisonnable, mais tellement bon !
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