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30 mars - Foum Zguid - Zagora
Nous nous serions bien attardés un peu à Foum Zguid, dans ce camping confortable dont Rachid, le patron, est aux petits soins pour nous. La douche du matin est un vrai bonheur, ce qui mérite d'être souligné.
Nous partons néanmoins pour Zagora, par la N 12 qui nous y mène directement, après un désert plat de 120 km.
La diversité des châles est une merveille dans cette région. Dans les souks, les étalages de châles sont un vrai régal pour les yeux
En quittant Foum Zguid, derniers champs de la palmeraie dont il ne reste plus grand chose
Et voici le nouvel or vert de la région : la pastèque
La pastèque aime la chaleur et l'eau. La pastèque est à Zagora ce que le blé est à la Beauce. Les pastèques de Zagora sont réputées car elles sont particulièrement bonnes. Très prisées, elles sont maintenant cultivées dans des fermes irriguées au goutte à goutte. Le gouvernement subvensionne à 100 % le système d'irrigation à hauteur de 5 Ha si le propriétaire d'un champ peut justifier de l'existence d'un puits. Comme beaucoup ont de la terre ( nombreux sont ceux issus de tribus nomades), les fermes surgissent du désert. La gestion de l'eau n'est pas simple et il se dit que cette culture (information non vérifiée) assécherait la nappe phréatique, privant d'eau certains villages. Drame cornélien entre le court terme et le long terme.
On trouve des fermes jusqu'à 30 à 40 km de Foum Zguid et de Zagora. Entre deux, le désert
La brume envahit le paysage. Vent de sable ? La luminosité est exécrable. Au loin, dunes de sable.
Le troupeau de chèvres appartient vraisemblablement aux nomades dont on aperçoit la tente blanche tout au fond, un peu sur la gauche
Le sable traverse la route. Il convient d'être prudent.
A 40 km de Zagora, les fermes resssurgissent
Nous avons décidé de nous installer au camping "Prends ton temps". Il a bonne réputation et le nom nous plaît. Nous nous y installons. L'accueil est sympathique, très commercial, le thé de bienvenue est offert. Le décor est recherché et l'omelette berbère que nous commandons pour notre déjeuner est délicieuse. Mais, mais, nous sommes dans un espace très étroit, à 2, 5m de nos voisins, enfermés dans une cour entourée de hauts murs. Il nous faut de l'espace ! Nous partons à pied à la recherche d'un établissement qui nous convienne mieux.
Nous prenons un chemin dans la palmeraie et rencontrons Abdellah qui nous dessine le chemin que nous devons prendre à même la terre et nous invite à boire le thé. Il est désolé de notre refus et insiste pour que nous venions visiter son jardin : les herbes qu'il a plantées, les figuiers tout jeunes et surtout la piscine. Il tente de nous expliquer qu'il a des enfants et des neveux qui veulent absolument une piscine -tiens, ça nous rappelle quelqu'un !- et que la piscine lui servira de réserve d'eau. Il ne sait comment nous retenir et nous comment partir...
Nous partons quand même et après avoir un peu erré dans la palmeraie, grâce aux explications exactes de Abdellah, nous finissons par trouver le camping de nos rêves : le Sindibad.
Ce jour étant un jour mémorable (pour nous au moins), nous dînons d'un foie gras arrosé d'un crémant de Die Georges Raspail, bien entendu.
A la bonne vôtre !
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Commentaires
1Claudine44Lundi 1er Avril 2019 à 00:42Répondre
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