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Les jours se suivent et, cette fois, se ressemblent.
Nous partons de nouveau vers 9 h 30 pour aller visiter le second agadir. Il est à l'autre bout du deuxième village et l'approche est donc plus longue.
Le guide de cet agadir est l'épicier du village.
Quelqu'un l'appelle pour nous. Il ferme boutique pour nous accompagner. Il parle suffisamment français pour que nous nous comprenions.
Voilà notre objectif.
Nous grimpons tranquillement derrière notre guide
Très vite, la vue est admirable
La mosquée et les maisons en béton enserrent des maisons en terre traditionnelles
Nous voilà presque arrivés. Le soleil est déjà bien fort.
Du XIIème siècle, ce grenier servait encore de refuge aux habitants du village jusque dans les années 1950
Toits en tronc de palmier
Omar est souriant et pose volontiers avec nous
Un moulin à farine
Une ruche
Vue des toits du grenier
Omar nous fait grimper partout.
Une citerne. Omar puise l'eau pour nous montrer et nous explique que
toute l'eau des toits est recueillie après avoir été filtrée dans un premier bassin.
Omar remplit la réserve d'eau pour les oiseaux et remet l'eau restante dans la citerne
Nous rentrons seuls car un groupe arrive. Nous nous perdons un peu mais au Maroc,
on retrouve toujours son chemin....et ce chemin mène à la mosquée.
Belle visite de 3 h. Nous rentrons au camping car pour déjeuner tranquillement. Le ciel se couvre un peu maintenant. Nous verrons bien demain....
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69 km seulement séparent Amtoudi de Bordj Biramane, notre étape d'aujourd'hui. Notre GPS nous fait emprunter la P 1307, étroite mais bonne, qui nous mène plus vite à la R 102.
Nous aimons le Bordj Biramane pour la qualité de son environnement et de ses installations, la décoration de son auberge, le goût de sa cuisine et l'accueil de ses propriétaires.
Nos routes circulent entre les montagnes. Impossible de les éviter, où que porte le regard.
Ce désert est très aride. Pourtant, des nomades y font paître des troupeaux. Leurs tentes sont éparpillées au pied du djbel
La plaine s'élargit. La terre est cultivée par endroits. Les grains sont mûrs, c'est l'époque de la récolte
En agrandissant la photo, on voit mieux les champs cultivés que l'on aperçoit de loin
D'un côté de la route, un puits dont la pompe est alimentée par des panneaux solaires
De l'autre côté de la route, un troupeau de dromadaires, venu s'abreuver au puits. Beaucoup de petits en cette saison.
Superbe ! Une nouvelle route toute neuve pour rejoindre Tafraoute ! Nous l'attendions, celle-là ! Il ne manquait que quelques kim l'an dernier.
Cette nouvelle route permet de faire un circuit génial : Icht, Tafraoute, Issafen, Tata. Des paysages splendides ! Nous décidons immédiatement de faire ce circuit dans les prochains jours.
La progression des techniques d'arrosage (goutte à goutte) révolutionne l'agriculture.
Nous nous installons tranquillement au Bordj Biramane. Il fait chaud (28°). L'air est sec et très respirable. Il suffit de ne pas s'agiter, de rester à l'ombre et de faire la sieste. Magnifique programme !
Juste avant le dîner, avec Joëlle et Jean Marie, nous consultons Michel qui peut nous proposer une balade vendredi. C'est décidé, vendredi, balade en 4 x 4 avec Michel, du Bordj Biramane.
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Nous avons 3 jours devant nous avant notre balade programmée.
Nous décidons, ce matin, d'aller explorer - à pied- le second camping de Icht, la ferme bio Amerdoul. Ce n'est pas un exploit, car la ferme n'est qu'à 2,3 km par la route. Nous y arrivons en passant par la palmeraie pour éviter le bruit et la chaleur. Si les nuits sont fraîches, le soleil tape fort dès son lever.
Le cadre est joli :
La piscine est attirante. L'eau est très claire, même si le fond est un peu vert, phénomène très courant ici.
Deux campings cars à l'ombre bienfaisante des palmiers
Restaurant avec mobilier traditionnel
Nous prenons un thé à la menthe et devisons un moment sur l'intérêt du lieu.
Nous sommes dans une ferme. Nous achetons salade et betteraves rouges, directement cueillies dans le champ. Le garçon qui nous sert est serviable et visiblement très désireux de nous faire plaisir. Certes, ce n'est pas le prix du souk, mais c'est superbe !
Nous revenons par la palmeraie sans problème, grâce au GPS intégré dans le cerveau de Jean Paul. En ce qui me concerne, je chercherais encore ma route !
Et revoilà le Bordj Biramane. Il fait très chaud, Jean Paul et Marley ont un rythme d'enfer, je suis é-p-u-i-s-é-e!!!!
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Aujourd'hui, c'est le jour du souk (marché) au village de Foum el Hism à 4 km.
C'est un petit souk de village où il y a quelques animaux (chèvres et chevreaux).
Pour éviter de vous faire envie en vous montrant les étalages de fruits et légumes (à des prix qui vous feraient pâlir d'envie), et vous narguer en vous racontant l'orgie de légumes que nous faisons, je me contenterai de vous montrer ce chef d'oeuvre. Ces camions de paille sillonnent les routes du Maroc pour vendre aux souks de la paille au détail. Le miracle est à chaque fois renouvelé. Les chargements sont stables. Un miracle permanent !
Il fait chaud l'après-midi. Sieste et lecture suffisent à nous occuper.
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La balade a été avancée d'une journée. Cela nous convient bien. Nous partons donc à 9 h 30 avec Joëlle et Jean Marie dans le 4 x 4 de Michel.
Nous passons par Foum el Hism où Michel dépose le registre de police du Bordj à la Gendarmerie, comme d'habitude. Ici, notre sécurité est assurée en permanence. Puis il nous fait voir une oeuvre récente de Foum el Hism :
Construction en trompe l'oeil. Les pylônes qui sortent des tours, il fallait y penser. Une fontaine jaillit de la bouche du monstre et dévale les marches. Mais pour l'instant, elle ne coule pas.
C'est amusant et gai. Le facteur Cheval doit jubiler...
Les cailloux que l'on voit ne sont pas des cailloux posés là par hasard. C'est un tombeau à ailettes qui abrite un chef nomade. Pour les curieux, il faut rechercher sur Google Map. On les voit du ciel. Ils ont une forme de sorte de coeur avec une allée au milieu.
Nous traversons un désert de pierres. Les acacias sont plus verts dans le lit de l'oued.
Nous traversons un village où seule une famille avec quatre enfants survit. Il y a de l'eau, pas d'électricité. Les robinets de la fontaine ont disparu. Un instituteur fait l'école aux quatre enfants de la famille. Il n'a pas de moyen de locomotion et doit aller faire ses courses à pied à 6 km de là.
Il faut impérativement agrandir cette photo en cliquant dessus. C'est un panoramique qui permet de voir l'étendue de l'oued et de la vallée. Un vieux fort est en ruines sur la colline au centre.
Nous arrivons à la limite territoriale autorisée par l'armée marocaine. Un mur a été construit il y a lontemps pour marquer cette limite au-delà de laquelle l'armée fait rebrousser chemin. La piste que l'on voit partir sur la gauche est interdite. Bien entendu, nous n'y allons pas !
Ces abris servaient aux militaires qui surveillaient la région. Les militaires se sont légèrement reculés mais la limite est restée la même.
Nous sommes venus là pour voir les gravures rupestres laissées là par d'autres hommes qui ont habité la région... A l'époque, il n'y avait pas de frontière, mais des forêts, des animaux .....
Nous avons beaucoup de chance. Un troupeau de dromadaires vient s'abreuver au puits
La marque sur le cou du dromadaire de droite indique son appartenance
Un des chameliers nous propose du lait de chamelle. Il est étonné de mon refus. Je dois lui expliquer que le lait me rend malade. Ce n'est pas compréhensible pour lui, car le lait de chamelle est une ressource de base pour eux
Les deux chamelles portent un "soutien-gorge", c'est-à-dire qu'une des 2 mamelles est cachée pour permettre aux nomades de tirer le lait pour leur propre consommation.
Michel repart avec une petite bouteille de lait. Le nomade demande des médicaments car il se plaint d'un mal de tête.
Joëlle a ce qu'il faut pour lui.
Le miracle de l'eau : Michel cherche un coin pour déjeuner avec des palmiers et de l'eau. Et dans le trou d'eau, il y a de superbes grenouilles.
"STOP" est inscrit sur ce mamelon. Au delà, les militaires interviennent
Les militaires sont là-bas, dans la construction de droite. Ils surveillent le convoi qui vient de la gauche. Au loin, la montagne, c'est l'Algérie.
Le lavage des mains est essentiel avant de déjeuner. Le pique-nique est excellent, arrosé d'un petit rosé frais.
Après déjeuner, nous prenons tranquillement le chemin du retour en passant par les montagnes ensablées et cette arche spectaculaire
Il faut absolument cliquer sur ces deux images qui sont des panoramiques.
Nous avons vu ces paysages l'an dernier, mais comment s'en lasser ?
C'est le sable du Sahara qui vient, apporté par le vent, s'accumuler au pied de ces murs de roches.
Panoramique d'une curiosité géologique dans le lit de l'oued ? Erosion, effondrement ? On dirait des pattes de pachydermes...
En résumé, très belle journée, riche en information et en paysages. Jean Paul et moi la terminons autour d'un tajine au boeuf excellent et d'une crème au chocolat. Pas très raisonnable, mais tellement bon !
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