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Par marley69 le 1 Mars 2019 à 14:28
Petite balade en bord de mer avant d'aller prendre le bateau. Nous avons placé ce voyage sous le signe de la décontraction. Il est donc urgent de ne pas se presser.
Le bateau part en théorie à 13 h. Comme nous ne connaissons pas cet embarquement, nous arrivons à 10 h 30. Tarifa est un tout petit port. Rien à voir avec le gigantisme d'Algésiras. Visiblement, il sert au transit des passagers à pied. Des bus déchargent des cohortes de touristes de toutes nationalités, dont la plupart sont très lourdement chargés. D'autres vont visiblement passer la journée à Tanger.
Le port de Tarifa
La police portuaire est très aimable et nous guide gentiment. Notre réservation changée en billets, il ne nous reste plus qu'à attendre en observant. Tout se passe très bien, très calmement. Nous embarquons les premiers à 12 H 30.
le catamaran qui nous transporte à Tanger
Le contrôle des passeports se fait à bord par la police marocaine. 770 passeports à contrôler en 1 h... Nous partons à 13 H 30 et arrivons à 14 H 30 à Tanger. Montés les premiers, nous sortons les derniers. Moment de tension au moment de franchir le ponton car le casse est très important. Le personnel nous prévient ("dangereux", nous dit-on, histoire de nous rassurer). Mais tout se passe très bien et nous sortons sans problème. Ebahis, nous découvrons des installations portuaires superbes, une organisation au cordeau. Nous passons la douane en 1/2 H. Magnifique boulevard de sortie très vite barré par des travaux. Et là, là, nous sommes replongés immédiatement dans l'ambiance!!!!. Une déviation et un bazar indescriptible de voitures et de camions dans tous les sens, des rues étroites, pas du tout prévues pour accueillir ce flot de véhicules, des klaxons de partout... C'est notre seul moment de souci dans la journée.
Nous nous en sortons bien et gagnons Assilah en 1/2 h par l'autoroute. Il fait beau (21°). Nous nous installons au camping Echrigui.
Après le thé, nous partons en balade....
Le Maroc protège ses côtes par des enrochements. La vieille ville est ceinturée de murailles
Petit bateau échoué dans le port
L'heure est propice aux jeux de miroirs
Les pêcheurs reviennent de la pêche. Nous nous laissons tenter par deux araignées....
La vaisselle est limitée au strict minimum dans le CC. Faire cuire les araignées se révèle un peu sportif, mais Jean Paul s'en sort brillamment...
Et pour finir la soirée en beauté, nous ouvrons une Clairette de Die tradition de chez M. Raspail. Il faut respecter les traditions !
Santé pour nous tous !
Nous sommes arrivés. Les vacances commencent....
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Par marley69 le 1 Mars 2019 à 15:12
Assilah est à peine à 40 km de Tanger. Sa médina (vieille ville) est entourée de remparts construits au XVème siècle par les colons portugais.
Les remparts. A cet endroit, la mer est juste derrière;
Assilah est connue pour son festival de peinture. Chaque année, de nouveaux artistes viennent affirmer leur talent et recouvrent les peintures de l'année précédente.
2018 a accueilli aussi un festival de sculpture international.
Les oeuvres d'art ne nous font pas oublier le charme de cette ville blanche, bleue et verte.
Peu de magasins ouverts à l'heure matinale où nous nous promenons. Nous sommes vendredi, jour de la grande Prière. On s'en aperçoit à peine. Il faut revenir en fin d'après-midi (ce que nous ferons) pour retrouver l'ambiance de la foule qui se promène ou fait ses courses. En attendant, les magasins de touristes (qui se lèvent tôt) commencent à ouvrir ...
Beaucoup de touristes espagnols (ici, on parle mieux espagnol que français) et chinois.
La température est clémente. J'ai abandonné le jean pour un pantalon d'été. Un léger voile de brume a envahi le ciel. Tout va bien...
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Par marley69 le 2 Mars 2019 à 18:58
Nous devons être à Mirleft pour le 11 mars (à peu près 900 km). Nous avons donc choisi de faire de petites étapes, sans trop nous presser.
Aujourd'hui, 270 Km d'autoroute pour rejoindre Mohammedia et le camping l'Océan bleu. Maraîchage et serres jalonnent le chemin. Nous arrivons à 14 h. Il fait très doux. Après un déjeuner rapide, nous partons faire une balade sur la plage.
On taille une bavette le long de l'autoroute
Des serres à perte de vue
La cueillette des fraises
La récolte des pommes de terres
Des bananeraies sous serre
Pour étendre les cultures, on défiche la forêt d'eucalyptus qui borde la côte
Provision d'herbes pour les bêtes
Le pont Mohammed VI qui contourne Rabat. Quand le génie humain allie beauté et utilité....
Bâtir des ponts, pas des murs !
Les moutons grossissent tranquillement en attendant l'Aïd (en mai cette année)
Il faut être très vigilant : une femme traverse l'autoroute. Hier, nous avons vu 2 chèvres...
Une partie du chemin qui mène à l'Océan Bleu a été améliorée...
Orchidées sauvages sur la plage
La mer est un peu houleuse. L'état de la plage s'est sensiblement détérioré depuis l'an dernier. Les immondices s'accumulent.
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Par marley69 le 3 Mars 2019 à 19:27
Direction El Jadida. Nous ne nous sommes jamais arrêtés dans cette ville. 130 Km. C'est donc une très petite étape. L'autoroute nous y mène directement.
Une brume de mer rend le ciel et la mer bien gris ce matin.
La houle est forte et les vagues bien belles...
Les marchandes de lait sont déjà là
Un cheval de course ? Nous sommes étonnés
Nous sommes plutôt habitués à ceux-là...
Mais nous étions tout simplement ignorants !
Cette fois-ci, impossible de douter !!!
Nous nous installons au camping. Décor superbe, extérieurs très propres, emplacements ombre et/ou soleil, électricité qui marche. Un calme extraordinaire. On entend les oiseaux et en fond sonore, le bruit lointain de la mer. Le rêve ! Jean Paul et moi sommes en désaccord sur un point : l'herbe n'est pas tondue. Je réponds : "biodiversité, tondre n'est plus à la mode". Eclat de rire !!!
Les sanitaires sont, nous dirons, très rustiques. Mais nous sommes en CC, alors, nous nous en moquons !
A El Jadida, il faut voir la citerne portugaise et les remparts de la citadelle.
La citerne portugaise
En 1502, des navigateurs portugais ont fait naufrage sur cette partie de la côte marocaine. Ils ont construit un fortin, puis un château fort en 1514 . La cité qui s'est développée autour a pris le nom de Mazagan. Les murailles qui la ceinturent ont été construite en 1542. Elle a été reconquise en 1769 par le sultan Mohammed Ben Abdallah. La vaste salle souterraine du château a servi de salle d'armes puis a été utilisée comme réserve d'eau. Elle fait 34 x34 m et comporte 6 nefs dont les clefs de voûte reposent sur 25 colonnes et piliers. La travée centrale est percée d'un oculus.
1200 m de remparts avec canons tournés vers la mer et vers la terre
Balade très agréable sur les remparts
Jolie vue sur le port de pêche
Entrée du port de pêche
Bateau de pêche en cale sèche
Ce n'est pas une sculpture, c'est un chat qui se lèche
Celui-ci se dore au soleil
Nous avons bu un excellent thé à la menthe à l'hôtel Iglesia (Kasba Beldi)
Décor raffiné et original. Adresse à retenir pour un déjeuner une autre fois.
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Par marley69 le 4 Mars 2019 à 21:05
247 km aujourd'hui, dont 137 d'autoroute.
Les routes côtières offrent de superbes paysages mais elles sont en mauvais état. Nous choisissons donc de prendre l'autoroute jusqu'à SAFI puis la N°1 qui nous conduit directement à Ounagha, notre étape de ce soir. Comme nous avons dîné hier soir d'une énorme araignée de mer qui nous a été livrée cuite et pré-cassée au camping-car, nous décidons, grands seigneurs, de ne pas nous arrêter à Oualidia. Non, le temps passe et nous avons à faire à Ounagha...
Encore la brume de mer, ce matin. Elle persiste jusqu'à Oualidia, justement.
Les cigognes ne sont pas sensibles aux ondes électromagnétiques ! Elles choisissent les antennes pour faire leur nid partout au Maroc !
Depuis l'autoroute, nous apercevons les fumées du site industriel de Jorf Lasfar qui est juste à la sortie sud de El Jadida
Entre El JADIDA et SAFI, une région étonnante. La pierre affleure partout.
Les enfants rentrent de l'école, cartable sur le dos
Pour cultiver, on ramasse les cailloux et on en fait des murets. Nous avons fait çà aussi, en Normandie...
On enlève les tas de cailloux et on cultive.
Après SAFI, des champs à perte de vue
Les premières couleurs dans les champs
Lundi, jour de souk dans 2 villages traversés. Beaucoup de charrettes tirées par des ânes ou des chevaux. Nous avons finalement rencontré plus de charrettes que de voitures sur la nationale 1....
A l'approche d'Essaouira, le paysage change. Les oliviers se font plus nombreux, jusqu'à coloniser tout l'espace. Puis l'arganier se mêle aux oliviers pour les remplacer complètement dans la région d'Agadir.
Nous nous installons au camping "les oliviers", à Ounagha. Car nous avons un objectif bien précis en venant là ! Mais, ça, c'est pour demain, Inch Allah !
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