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Par marley69 le 16 Mars 2019 à 18:57
Nous quittons Erkount sous la brume. Nous prenons la direction de l'Est, de la chaleur et du soleil. Objectif : l'oasis d'Amtoudi et ses greniers. Nous passons par Sidi Ifni, puis la N 12 nous conduit à Guelmin où nous avons quelques courses à faire.
Dès que nous quittons le bord de mer, nous gagnons 10 ° (nous passons de 17 à 27°) et nous retrouvons le soleil.
Culture intensive des figuiers de barbarie.
De toute évidence, les figuiers de barbarie sont cultivés. La nature ne les met pas en rang comme nous les voyons. Il paraît que c'est le nouvel or du pays. Je vais peut-être essayer quand même !!!
Beau souk (emplacement) de campagne. Les bâtiments ne sont pas toujours en aussi bon état
La nationale 12 qui nous mène de Sidi Ifni à Guelmin est en réfection. La route a été faite mais pas les ponts.
L'année prochaine, elle sera superbe !
Seuls les moutons peuvent trouver de quoi se nourrir dans cet univers
Portes monumentales à la sortie de Guelmin. Nous sommes sur une 2 x 2 voies (Nationale 1), donc 2 portes
Très vite, la route redevient "normale" jusqu'à Bouizakarne. Mais elle est neuve et superbe
Dans le paysage très aride émergent quelques fermes totalement "artificielles"
Après Bouizakarne, la R 102, puis la N 12 traversent un désert aride encadré de montagnes (jbel)
A Taghjicht, un cirque a dû rester quelques jours
La route se rétrécit (N 12), mais reste néanmoins très roulante.
Les bas-côtés instables nécessitent la prudence au croisement de deux véhicules
Quelques rares parcelles de terre cultivée...Le grain est mûr.
Joli troupeau de chèvres noires. Elles donnent une viande excellente, mais pas de lait.
Les oueds creusent leur lit. On a du mal à imaginer cet endroit plein d'eau. Pourtant, cela arrive.
Jolis plissements....
Nous arrivons à Amtoudi. Notre objectif, c'est grimper tout là-haut demain, pour visiter l'agadir Id-Aïssa.
Nous allons réserver aussi notre repas de demain soir à l'auberge Tigmi-Bulbul, que l'on rejoint par un sentier muletier.
Jolie porte à l'auberge Tigmi-Bulbul
L'agadir Id-Aïssa au coucher du soleil
Le camping de Amtoudi est très plein. Beaucoup de monde cette année. Tant mieux pour le pays.
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Par marley69 le 17 Mars 2019 à 16:41
Nous partons à 9 h 30 à l'assaut du grenier forteresse qui domine le premier village, juste au-dessus de nous. Le sentier est à l'ombre à cette heure là. Le dénivelé est important, mais le sentier est bien tracé. Nous sommes 4. Joëlle et Jean Marie, retrouvés à Erkount, vont passer trois jours à Amtoudi. C'est donc ensemble que nous attaquons la montée.
Vue imprenable au sommet
Il y a du monde ! Où sommes-nous ?
C'est mieux dit que je ne l'aurais fait....
On se sent un peu petit....
Attention à la tête !
un "carrefour"
Beaucoup de ruches dans ce grenier, toutes exposées à l'est
Les toits sont accessibles. Nous ne sommes pas seuls !
Vue (à contre jour) de l'autre côté de la vallée
Nous redescendons vers le village. Ce sentier est moins impressionnant et donne une vue splendide de l'édifice.
Comme nous sommes partis depuis 3 h, nous nous arrêtons pour déjeuner à l'auberge "à l'ombre de l'arganier".
Office du tourisme assuré.
Excellente !
Dernière photo du piton rocheux où se niche l'agadir. Seul un oeil vigilant le détecte.
Sur le chemin du retour, nous nous arrêtons devant ce marchant ambulant. Nous ne trouvons pas la théière que nous voulons. Trop grandes !
Le soir, nous allons dîner à la maison d'hôtes "Tigmi Bulbul", dont le propriétaire est Georges, ancien propriétaire de l'auberge à "l'ombre de l'arganier". (Réservation obligatoire, accueil discret très attentif, jolie déco), Comme chez les "mères" lyonnaises, on y mange le repas du jour. Pour nous, c'était une concassée de betteraves rouges, un poulet au citron et aux olives, une crème à l'orange. Délicieux... Le retour se fait à pied, avec les lampes frontales. Nous rencontrons juste une personne qui nous salue. Les lampadaires sont presque tous en panne, mais le ciel est magnifique et nos lampes compensent. Belle soirée.
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Par marley69 le 17 Mars 2019 à 17:15
Les jours se suivent et, cette fois, se ressemblent.
Nous partons de nouveau vers 9 h 30 pour aller visiter le second agadir. Il est à l'autre bout du deuxième village et l'approche est donc plus longue.
Le guide de cet agadir est l'épicier du village.
Quelqu'un l'appelle pour nous. Il ferme boutique pour nous accompagner. Il parle suffisamment français pour que nous nous comprenions.
Voilà notre objectif.
Nous grimpons tranquillement derrière notre guide
Très vite, la vue est admirable
La mosquée et les maisons en béton enserrent des maisons en terre traditionnelles
Nous voilà presque arrivés. Le soleil est déjà bien fort.
Du XIIème siècle, ce grenier servait encore de refuge aux habitants du village jusque dans les années 1950
Toits en tronc de palmier
Omar est souriant et pose volontiers avec nous
Un moulin à farine
Une ruche
Vue des toits du grenier
Omar nous fait grimper partout.
Une citerne. Omar puise l'eau pour nous montrer et nous explique que
toute l'eau des toits est recueillie après avoir été filtrée dans un premier bassin.
Omar remplit la réserve d'eau pour les oiseaux et remet l'eau restante dans la citerne
Nous rentrons seuls car un groupe arrive. Nous nous perdons un peu mais au Maroc,
on retrouve toujours son chemin....et ce chemin mène à la mosquée.
Belle visite de 3 h. Nous rentrons au camping car pour déjeuner tranquillement. Le ciel se couvre un peu maintenant. Nous verrons bien demain....
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Par marley69 le 18 Mars 2019 à 22:11
69 km seulement séparent Amtoudi de Bordj Biramane, notre étape d'aujourd'hui. Notre GPS nous fait emprunter la P 1307, étroite mais bonne, qui nous mène plus vite à la R 102.
Nous aimons le Bordj Biramane pour la qualité de son environnement et de ses installations, la décoration de son auberge, le goût de sa cuisine et l'accueil de ses propriétaires.
Nos routes circulent entre les montagnes. Impossible de les éviter, où que porte le regard.
Ce désert est très aride. Pourtant, des nomades y font paître des troupeaux. Leurs tentes sont éparpillées au pied du djbel
La plaine s'élargit. La terre est cultivée par endroits. Les grains sont mûrs, c'est l'époque de la récolte
En agrandissant la photo, on voit mieux les champs cultivés que l'on aperçoit de loin
D'un côté de la route, un puits dont la pompe est alimentée par des panneaux solaires
De l'autre côté de la route, un troupeau de dromadaires, venu s'abreuver au puits. Beaucoup de petits en cette saison.
Superbe ! Une nouvelle route toute neuve pour rejoindre Tafraoute ! Nous l'attendions, celle-là ! Il ne manquait que quelques kim l'an dernier.
Cette nouvelle route permet de faire un circuit génial : Icht, Tafraoute, Issafen, Tata. Des paysages splendides ! Nous décidons immédiatement de faire ce circuit dans les prochains jours.
La progression des techniques d'arrosage (goutte à goutte) révolutionne l'agriculture.
Nous nous installons tranquillement au Bordj Biramane. Il fait chaud (28°). L'air est sec et très respirable. Il suffit de ne pas s'agiter, de rester à l'ombre et de faire la sieste. Magnifique programme !
Juste avant le dîner, avec Joëlle et Jean Marie, nous consultons Michel qui peut nous proposer une balade vendredi. C'est décidé, vendredi, balade en 4 x 4 avec Michel, du Bordj Biramane.
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Par marley69 le 19 Mars 2019 à 17:13
Nous avons 3 jours devant nous avant notre balade programmée.
Nous décidons, ce matin, d'aller explorer - à pied- le second camping de Icht, la ferme bio Amerdoul. Ce n'est pas un exploit, car la ferme n'est qu'à 2,3 km par la route. Nous y arrivons en passant par la palmeraie pour éviter le bruit et la chaleur. Si les nuits sont fraîches, le soleil tape fort dès son lever.
Le cadre est joli :
La piscine est attirante. L'eau est très claire, même si le fond est un peu vert, phénomène très courant ici.
Deux campings cars à l'ombre bienfaisante des palmiers
Restaurant avec mobilier traditionnel
Nous prenons un thé à la menthe et devisons un moment sur l'intérêt du lieu.
Nous sommes dans une ferme. Nous achetons salade et betteraves rouges, directement cueillies dans le champ. Le garçon qui nous sert est serviable et visiblement très désireux de nous faire plaisir. Certes, ce n'est pas le prix du souk, mais c'est superbe !
Nous revenons par la palmeraie sans problème, grâce au GPS intégré dans le cerveau de Jean Paul. En ce qui me concerne, je chercherais encore ma route !
Et revoilà le Bordj Biramane. Il fait très chaud, Jean Paul et Marley ont un rythme d'enfer, je suis é-p-u-i-s-é-e!!!!
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