• Agouzil est une oasis située à 30 km de Tata. Une toute nouvelle route la relie à la N 7 Tata - Taroudant. Nous avons découvert son existence grâce au blog d'Huguette -merci, Huguette-. L'envie nous a pris d'y aller ce matin.

    25 mars - Agouzil 

    Impossible de rater Agouliz, dans un sens comme dans l'autre. Les pancartes sont flambant neuves et encore en français.

    25 mars - Agouzil 

    Cette pancarte là, par contre, n'est que dans le sens TATA - TAROUDANT

    25 mars - Agouzil 

    L'approche du village. La falaise, en effet, est belle

    25 mars - Agouzil 

    Oups ! la route a déjà souffert, mais les consolidations sont en train d'être faites.

    25 mars - Agouzil

    L'orge est coupée et mise en tas pour le battage.

    25 mars - Agouzil 

    Les femmes rentrent au village avec la provision d'herbe pour les bêtes 

    L25 mars - Agouzil 

    Nous avons bien lu : il faut contourner la mosquée et longer l'oued, à pied, bien entendu.

    La route s'arrête à l'entrée du village. Il y a un parking, en face de l'école. Justement, Ibrahim arrive. Ibrahim, c'est le guide du village que nous avons reconnu de suite grâce aux photos du blog. Re-merci, Huguette ! Ibrahim parle suffisamment notre langue pour que nous nous comprenions. Sans faire de discours, il nous invite à le suivre. Nous partons un peu à l'aventure, car nous ne savons pas combien de temps dure la balade. Marley nous accompagne.

    25 mars - Agouzil 

    Nous avons effectivement contourné la mosquée et pris un chemin qui surplombe l'oued

    25 mars - Agouzil 

    Ibrahim s'arrête devant un jardinet où poussent des tomates et une plante dont les feuilles ont un goût citronné. Nous goûtons. C'est bon.

    25 mars - Agouzil 

    Nous marchons maintenant dans le lit de l'oued. Bonnes chaussures obligatoires !

    25 mars - Agouzil 

    Nous prenons de la hauteur en suivant la canalisation qui amène l'eau au village depuis une source

    25 mars - Agouzil

    Marley, très vite, trouve plus amusant de marcher dans l'eau.

    25 mars - Agouzil

    Et voilà les premières gueltas. Marley saute carrément dans une et ressort tout vert.

    Il en tremble de frayeur pendant un moment et peut-être de froid car l'eau est très fraîche... Heureusement, je peux enlever sans difficulté la couche d'algues dont il est ressorti couvert !

    25 mars - Agouzil

    25 mars - Agouzil 

    C'est très beau. Les sculptures de la roche sont étonnantes avec des grottes profondes

    25 mars - Agouzil 

    Voici Ibrahim. Vous le reconnaîtrez

    25 mars - Agouzil 

    Ibrahim a tenu a faire une photo. Pourquoi pas ?

    25 mars - Agouzil

    Mais nous continuons à monter. Ibrahim fait des poses pour nous permettre de souffler mais aussi de regarder....

    25 mars - Agouzil

    Il faut parvenir aux palmiers qu'on voit au fond en grimpant sur le rocher, là où Ibrahim se trouve.

    Ardu pour moi, mais avec l'aide d'Ibrahim, rassurant, j'y arrive. Il y a longtemps que Marley est en haut quand j'y arrive ! 

    25 mars - Agouzil 

    La pureté de l'eau que nous découvrons justifie à elle seule le petit effort de la montée !

    25 mars - Agouzil 

    Une guelta pour les adultes, profonde, une guelta pour les enfants, moins profonde.

    Daniel, nous avons trouvé le palmier et la fontaine permanente !!!! Mais je te préviens, ça se mérite !

    Nous restons là un moment à contempler cet endroit si beau. J'apprends le mot "superbe" à Ibrahim.

    25 mars - Agouzil 

    Ibrahim aime poser, mais son air sévère n'est que de façade.

    25 mars - Agouzil 

    Nous avons enfin atteint les palmiers. Ibrahim va faire tomber des dattes. Elles sont sèches, mais délicieuses. On dirait des Douglet nour sèches ! Divine surprise ! Et après l'effort, ce petit régal sucré nous fait plaisir. Il est midi et demie....

    25 mars - Agouzil 

    Nous entamons la descente qui ne présente aucune difficulté.

    25 mars - Agouzil 

    Nous étions complètement en bas. Nous sommes grimpés jusqu'aux palmiers sur le plateau en haut, et cela, en grimpant à même la falaise. Les gueltas où l'on peut se baigner sont sous les plateaux. Il y a beaucoup de monde l'été, quand il fait très chaud.

    25 mars - Agouzil 

    Marley s'est laissé caresser par Ibrahim. Un miracle !

    25 mars - Agouzil 

    Pendant la balade, le ciel s'est couvert. Un vent de sable souffle dans les hauteurs.

    25 mars - Agouzil 

    La réserve d'eau du village est directement alimentée par la source. Il y a de l'eau toute l'année

    25 mars - Agouzil 

    Oui, il y a bien des falaises à Agouliz !

    25 mars - Agouzil

    Ibrahim nous offre le thé, parfumé au thym sauvage. Il nous offre aussi le pain maison et l'huile.

    Ce sera notre repas de ce midi. Frugal, n'est-ce pas ?

    25 mars - Agouzil

    Ibrahim vit dans cette maison avec sa soeur, que nous ne verrons pas. Elle est partie à Tata se faire soigner par une association américaine qui vient dispenser gratuitement des soins. Elle souffre d'asthme.

    25 mars - Agouzil 

    Si l'on veut rencontrer Ibrahim pour la visite, c'est près de la mosquée

    25 mars - Agouzil 

    ou sur le parking face à l'école.

    Il suffit de le demander quand on arrive sur place et il vient aussitôt. Il est guide de ce village depuis 1990. L'an prochain, il proposera des balades en montagne, des repas, une chambre pour dormir. C'est son projet et il nous invite à revenir.

    25 mars - Agouzil 

    Nous repartons pour Tata. Nous sommes arrêtés en route par un troupeau de moutons bien sympathique

    25 mars - Agouzil

    Nous rentrons à Tata sous un ciel tout couvert. Il fait chaud, un peu de vent. Après quelques courses en ville, nous rentrons au camping Dar Ouanou où, miracle pour nous, nous sommes seuls ! Et nous découvrons tout à coup que c'est un bien joli endroit !

     

     


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  • Petite balade au nord de Tata. L'oasis de Tleta de Tagmout nous paraît être une bonne destination. 

    26 mars - Tata - Tleta de Tagmoute

    Marley aime l'environnement du camping Dar Ouanou. Nous sommes seuls. Il fait donc le tour du propriétaire...

    26 mars - Tata - Tleta de Tagmoute

    Les jupes bleues des femmes sont superbes. Le bleu a toutes les nuances. Le châle, lui, est noir pour toutes.

    Nous prenons la P 1805 en direction de Igherm. 50 km à faire, le long du lit de l'oued Tata, avec les montagnes dont les plissements semblent issus d'un gigantesque combat de titans.

    26 mars - Tata - Tleta de Tagmoute

    Les femmes rentrent avec la provision d'herbe

    26 mars - Tata - Tleta de Tagmoute

    L'oued Tata est puissant. Il creuse la terre en tranchées profondes

    26 mars - Tata - Tleta de Tagmoute

     

    L'eau n'est pas loin. L'irrigation goutte à goutte s'étend autour de Tata

    26 mars - Tata - Tleta de Tagmoute

    L'oued Tata

    26 mars - Tata - Tleta de Tagmoute

    Un nuage passe très vite. Pas de quoi faire ruisseler l'eau dans les oueds. Pourtant, l'odeur de la terre humide monte immédiatement.

    26 mars - Tata - Tleta de Tagmoute

    La nature est le meilleur sculpteur qui soit

    26 mars - Tata - Tleta de Tagmoute

    Dans cet univers si hostile, des nomades

    26 mars - Tata - Tleta de Tagmoute

    Après des kilomètres de montagne, soudain, un plateau. Nous sommes à 1050 m et arrivons à Tleta de Tagmout.

    Nous nous installons au gite-camping de Tagmout. Nous sommes chez l'habitant. Le parking public (!) prévu pour les CC n'est pas doté de l'électricité. Abdallah nous fait donc entrer chez lui. C'est très étroit, car nous sommes dans une cour intérieure, bien à l'ombre. Superbe. Plein de chants d'oiseaux. Sanitaires propres. 

    Que pouvons-nous faire là ? Visiter l'Agadir d' Aïn Kin, à quelques kilomètres plus loin. Une route toute neuve y mène, mais Abdallah nous propose d'y aller avec sa propre voiture pour 150 drh. Affaire faite. Rendez-vous pris pour 16 H 30.

    Ce sera 17 h 15. Abdallah nous a oubliés et s'en excuse. Son père est très malade et il se fait du souci. Pour se soigner, il faut gagner Agadir... Diabète et complications cardiaques. Fréquent ici.

    Nous partons néanmoins. La voiture d'Abdallah, c'est sûr, ne passerait pas le contrôle technique chez nous. Mais elle roule et pour les 8 km à faire, ce sera parfait.

    26 mars - Tata - Tleta de Tagmoute 

    Cet agadir comporte 77 cases et sert encore à entreposer le grain

    26 mars - Tata - Tleta de Tagmoute

    Magnifique entrée

    Il faut contacter le gardien. Abdallah lui téléphone. Il est au jardin. Il arrive, va chercher la clef.

    26 mars - Tata - Tleta de Tagmoute 

    Le gardien de l'agadir d'Aïn Kin

    26 mars - Tata - Tleta de Tagmoute 

    La clef est en argent ciselé. Elle actionne une serrure en bois

    26 mars - Tata - Tleta de Tagmoute

    26 mars - Tata - Tleta de Tagmoute 

    Une échelle en tronc de palmier permet de monter aux cases

    26 mars - Tata - Tleta de Tagmoute

    26 mars - Tata - Tleta de Tagmoute

    26 mars - Tata - Tleta de Tagmoute

    Les titres de propriété sont inscrits sur des rouleaux de bois de laurier qui n'est pas attaqué par les insectes

    26 mars - Tata - Tleta de Tagmoute

    26 mars - Tata - Tleta de Tagmoute

    26 mars - Tata - Tleta de Tagmoute

    Dans ce roseau, un manuscrit est précieusement gardé

    26 mars - Tata - Tleta de Tagmoute

    Après le grenier, nous visitons la Kasba, restaurée elle aussi par l'architecte franco-marocaine Salima Naji connue pour la restauration des agadirs comme ceux d'Amtoudi ou de Aïn Kin par exemple.

    Les propriétaires de cette kasbah vivent à Casablanca. La kasbah est inhabitée et gardée par le même gardien que l'agadir.

    26 mars - Tata - Tleta de Tagmoute

    26 mars - Tata - Tleta de Tagmoute

    La porte d'entrée

    26 mars - Tata - Tleta de Tagmoute

    26 mars - Tata - Tleta de Tagmoute

    26 mars - Tata - Tleta de Tagmoute

    Les portes des pièces, sculptées ou peintes, sont magnifiques

    26 mars - Tata - Tleta de Tagmoute

    26 mars - Tata - Tleta de Tagmoute

    26 mars - Tata - Tleta de Tagmoute

    Ce trou est un nid de pigeon. Il y en a dans tous les murs

    26 mars - Tata - Tleta de Tagmoute

    De la terrasse de la kasbah, on aperçoit les tas d'orge prêts à être battus

    26 mars - Tata - Tleta de Tagmoute

    Souvenir, souvenir... 

    A notre retour, nous allons voir la coopérative des femmes. Nous achetons de la confiture de dattes, des amandes et ....des beignets.

    Elles sont ravies de notre visite. Nous commandons deux pains d'orge pour le lendemain 10 h.

    Nous dînons au gîte d'un gigantesque couscous qui aurait au moins satisfait l'appétit de 6 personnes. Un magnifique plateau de fruits et un méga pain d'orge nous est également présenté. Abdallah nous suggère de prendre du couscous pour le camping-car et nous n'en prendrons que la moitié ! Nous terminons par un thé parfumé au thym avec petits gâteaux. Et ceci pour 7€ par personne. Beaucoup de gentillesse, de désir de bien faire.

    Nous bavardons avec notre hôte qui nous amène un superbe livre sur les agadirs de l'Anti-Atlas occidental. Nous nous offrons ce cadeau pour notre anniversaire de mariage qui approche. Non seulement il est beau, mais il nous offre la perspective de plein de balades ....

    Belle journée.

     

     

     


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  • Triste nouvelle au lever ce matin. Le père d'Abdallah est décédé. Nous comprenons mieux l'agitation très matinale que nous avions constatée. Les hommes s'affairent à étendre les tapis sur la partie cimentée de la cour intérieure pendant que les femmes vont et viennent. Une table est dressée avec une grande théière.

    Nous transmettons immédiatement à Abdallah nos condoléances sincères, pour lui et sa famille; il est très ému et nous comprenons, ô combien !

    Nous restons le plus discrets possible et convenons avec Abdallah de partir rapidement afin de ne pas gêner la foule des visiteurs qui vient se recueillir et présenter ses condoléances. Il faut dire que Jean Paul doit faire demi-tour sur 300 m2, ce qui n'est pas très compliqué avec le Mercédes, mais ça ne peut pas passer inaperçu....

    Tout se passe très bien et nous décidons de stationner un petit moment sur le parking CC pour aller faire un tour dans la palmeraie. Se promener dans cet environnement est un vrai délice, d'autant plus que nous pouvons le faire en partant directement du parking.

    27 mars - Tleta de Tagmout - Tata

    Le canal d'irrigation court le long du chemin

    27 mars - Tleta de Tagmout - Tata

    L'eau est distribuée par un réseau de canalisations. Chaque propriétaire a droit à la quantité d'eau correspondant à la terre à irriguer

    Auparavant, un système d'irrigation appelé Clepsydre permettait de distribuer l'eau de la façon suivante :

    27 mars - Tleta de Tagmout - Tata

    Le bol intérieur se remplit en 1/4 d'heure. Chaque propriétaire a le droit à un nombre déterminé de 1/4 d'heure.

    Ce système est en voie de disparition, remplacé par des moyens mécaniques

    27 mars - Tleta de Tagmout - Tata

    3 étages dans la palmeraie : 1. Les palmiers, qui donnent de l'ombre aux étages inférieurs

    27 mars - Tleta de Tagmout - Tata

    2. Les arbres fruitiers : grenadiers, oliviers

    27 mars - Tleta de Tagmout - Tata

    3 .Les céréales, la luzerne, les légumes

    27 mars - Tleta de Tagmout - Tata

    PANORAMIQUE - nous ne résistons pas au plaisir d'aller revoir les montagnes en direction d'Aït Kin

    27 mars - Tleta de Tagmout - Tata

    Nous avons le soleil dans les yeux mais les tentes des nomades tranchent dans ce paysage gris

    27 mars - Tleta de Tagmout - Tata

    L'oued TATA

    27 mars - Tleta de Tagmout - Tata

    Il y a des nomades, donc des troupeaux

    27 mars - Tleta de Tagmout - Tata

    Cette brebis et son agneau attendent tranquillement notre arrivée

    27 mars - Tleta de Tagmout - Tata

    Vivre avec peu....

    27 mars - Tleta de Tagmout - Tata

    Quelques petits champs d'orge mûre. La récolte est déjà bien avancée

    27 mars - Tleta de Tagmout - Tata

     

    Encore un troupeau très compact à l'arrivée sur Tata

    27 mars - Tleta de Tagmout - Tata

    Un peu d'eau dans l'oued Tata

    Nous nous installons au camping "Hayat", tenu par une femme marocaine, ce qui est unique au Maroc et mérite d'être encouragé. Bien situé à l'entrée de la ville, de l'autre côté de l'oued, il est propre et la vue est dégagée. Pas beaucoup d'ombre, mais cette nuit, le chauffage s'est mis en marche à 3 h du matin (nous étions à 1050 m) . Alors, un peu de chaleur nous fait du bien !


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  • Très beau temps ce matin. Nous partons à pied visiter le village d'Agadir Lehne, qui, selon le gardien du camping, est le village pré-existant à la ville de Tata, construite par les Français sous le protectorat pour en faire une ville de garnison.

    Dans ce village, on peut voir en fonctionnement la dernière (?) horloge à eau connue (clepsydre).

    La balade est simple : "tu prends la piste, puis le goudron, puis c'est tout droit dans la palmeraie".

    28 mars - Agadir Lehne - l'horloge à eau

    les grenadiers sont en fleurs

    La piste ? Bof, on dira le terrain vague. Puis le goudron, OK. Tout droit dans la palmeraie, là, ça se corse. Mais ça s'arrange. Nous demandons au moins 10 fois notre chemin. C'est toujours le bon. A un moment, un embranchement. Personne. Cette fois, une chance sur deux de se perdre. Mais arrive quelqu'un en mobylette. "Nous sommes perdus", lui dit Jean Paul. "Ici, pas possible de se perdre" répond-il avec un sourire. En effet, gentillesse et sourire accompagnent toujours le geste de la réponse à notre question : "Agadir Lehne ?".

    28 mars - Agadir Lehne - l'horloge à eau

    Les nuages sont si légers qu'on dirait de la dentelle

    28 mars - Agadir Lehne - l'horloge à eau

    La palmeraie est belle, mais moyennement entretenue. Les jeunes vont dans les villes et pour entretenir la palmeraie, il faut des hommes jeunes car le travail est dur.

    28 mars - Agadir Lehne - l'horloge à eau

    Fleur de palmier femelle

    28 mars - Agadir Lehne - l'horloge à eau

    Fleur de palmier mâle.

    Quand les hommes ne s'en mêlent pas, c'est le vent qui pollinise les dattiers. La récolte est moindre. Lorsque les hommes pollinisent, 

    ils enferment des tiges de pollen mâle dans la fleur de palmier femelle. C'est un travail difficile, voire dangereux (chutes)

    28 mars - Agadir Lehne - l'horloge à eau

    du canal principal (devant) partent des canaux de dérivation

    Nous arrivons au village après 1 h 1/2 de marche très agréable, à l'ombre et au frais, dans la palmeraie. Ô stupéfaction, nous arrivons vers un petit jardin tout neuf avec jeux pour enfants. Il est si neuf qu'il n'est pas encore inauguré. Totalement insolite dans ce décor.

    Nous demandons l'horloge à eau. "A côté du jardin", nous répond-on. Ah bon ! Nous avons dû passer devant sans nous en apercevoir. Nous verrons cela au retour.

    28 mars - Agadir Lehne - l'horloge à eau

     

    Nous prenons une ruelle qui semble monter en haut du village

    28 mars - Agadir Lehne - l'horloge à eau

     

    La ruelle passe au-dessous des maisons

    28 mars - Agadir Lehne - l'horloge à eau

    Le monument du Marabout domine le village. Il est entouré du cimetière.

    28 mars - Agadir Lehne - l'horloge à eau

    PANORAMIQUE - la récompense est au bout de la montée : vue à 360°

    28 mars - Agadir Lehne - l'horloge à eau

    PANORAMIQUE

    28 mars - Agadir Lehne - l'horloge à eau

    PANORAMIQUE

    28 mars - Agadir Lehne - l'horloge à eau

    Jolies stries sur la montagne

    En prenant le chemin de la descente hors du sentier, une pierre glisse sous le pied droit de Jean Paul. C'est la chute sur la hanche droite et le coude droit.

    Sans gravité réelle, mais cela nous rappelle qu'il faut redoubler de prudence. Je tombe aussi un peu plus loin, sans aucun mal.

    28 mars - Agadir Lehne - l'horloge à eau

    Les photos les plus belles sont celles que je ne fais pas : beaucoup de monde dans la palmeraie ce matin. Mais par discrétion, je ne brandis jamais l'appareil photo qui déclenche peur et hostilité.

    Nous allons quand même voir l'horloge à eau, devant laquelle nous sommes passés, en effet. Le gardien, très discret, nous avait salué sans rien nous dire.

    28 mars - Agadir Lehne - l'horloge à eau

    La rapidité du remplissage du bol dépend du trou du bol supérieur. Ce bol-ci se remplit en 45 mn et la distribution se fait par période de temps de 1/4 d'heure.

    28 mars - Agadir Lehne - l'horloge à eau

    "le bassin" d'où partent les canaux d'irrigation

    Nous décidons de rentrer en bus, car le bus dessert le village pour Tata.

    "C'est quand, le bus ? Bientôt". Un petit quart d'heure d'attente, tout au plus. Pendant ce temps, je taille une bavette avec un garçon charmant qui souhaite faire connaissance. Une grande partie de sa famille est en France et lui s'en va aujourd'hui à Casablanca. 

    Toutes ces émotions nous ont donné très faim. Il est près de 14 h. Nous descendons du bus pour aller manger un poulet rôti-frites au snack Bismillah, bien connu des camping-caristes. 

    Et nous rentrons sagement en taxi où le coude sanguinolent de Jean Paul fait crier d'horreur la propriétaire. Pas de panique, j'ai ce qu'il faut.

    Une bonne sieste, et il n'y paraîtra plus !

     


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  • A peine 130 km par la N 12. 

    Nous allons saluer Joëlle et Jean Marie qui sont arrivés au Camping Palmiers avant de partir pour Foum Zguid. Nos routes se séparent complètement pour cette année et nous nous reverrons, Inch Allah, une autre année.

    Il fait très beau mais très vite la brume envahit le paysage. Le désert de cette portion de route est ....désert. Cailloux, sable, maigres acacias. Hostilité d'un désert que seule l'eau peut faire reverdir.

    29 mars - Tata - Foum Zguid

    PANORAMIQUE

    29 mars - Tata - Foum Zguid 

    PANORAMIQUE

    29 mars - Tata - Foum Zguid 

    PANORAMIQUE - l'oued Tissint creuse la terre profondément

    Et justement, l'eau, elle est à Taimzour et à Tissint.

    29 mars - Tata - Foum Zguid

    Quel peintre a composé cet oeuvre ? c'est l'oued Tissint qui passe au pied de Taimzour et irrigue l'oasis de Tissint

    29 mars - Tata - Foum Zguid 

    PANORAMIQUE - Le village de Taimzour

    Nous déjeunons face au village de Taimzour. La brume s'épaissit au point que je ne peux faire de photo de Tissint, belle oasis dont la palmeraie émerge de la terre sableuse.

    29 mars - Tata - Foum Zguid

    Le désert à ma droite

    29 mars - Tata - Foum Zguid

    Village qui pré-figure déjà les villages d'Afrique noire.

    29 mars - Tata - Foum Zguid

    Nous voilà prévenus

    29 mars - Tata - Foum Zguid

    En fait, le sable est sous la pierre....

    29 mars - Tata - Foum Zguid

    Tiens, des dromadaires ....

    29 mars - Tata - Foum Zguid

    Nous sommes sur leur territoire, bien évidemment

    29 mars - Tata - Foum Zguid

    Mais d'où sort ce poteau électrique tout neuf ?

    29 mars - Tata - Foum Zguid

    Il ne semble pas y avoir âme qui vive à des km, et pourtant, il doit y avoir un village qui va être relié au monde par l'électricité ....

    29 mars - Tata - Foum Zguid

    Le pont n'a pas résisté à la furie de l'oued. Un homme pompe d'eau qui reste dans l'oued pour remplir une tonne à eau.

    29 mars - Tata - Foum Zguid

    Nous avons choisi de séjourner au camping "la palmeraie" un peu excentré mais ....

    29 mars - Tata - Foum Zguid

    Quel décor ! Et un rêve pour Marley : nous sommes tout seul et il est libre !En fond sonore le pépiement des oiseaux et le bourdonnement des insectes.

    Et ce soir, notre tajine nous est amené directement au camping-car, avec les légumes du jardin qui est à notre droite...

    Belle étape avant Zagora !

     

     


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