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Par marley69 le 25 Mars 2019 à 18:58
Agouzil est une oasis située à 30 km de Tata. Une toute nouvelle route la relie à la N 7 Tata - Taroudant. Nous avons découvert son existence grâce au blog d'Huguette -merci, Huguette-. L'envie nous a pris d'y aller ce matin.
Impossible de rater Agouliz, dans un sens comme dans l'autre. Les pancartes sont flambant neuves et encore en français.
Cette pancarte là, par contre, n'est que dans le sens TATA - TAROUDANT
L'approche du village. La falaise, en effet, est belle
Oups ! la route a déjà souffert, mais les consolidations sont en train d'être faites.
L'orge est coupée et mise en tas pour le battage.
Les femmes rentrent au village avec la provision d'herbe pour les bêtes
Nous avons bien lu : il faut contourner la mosquée et longer l'oued, à pied, bien entendu.
La route s'arrête à l'entrée du village. Il y a un parking, en face de l'école. Justement, Ibrahim arrive. Ibrahim, c'est le guide du village que nous avons reconnu de suite grâce aux photos du blog. Re-merci, Huguette ! Ibrahim parle suffisamment notre langue pour que nous nous comprenions. Sans faire de discours, il nous invite à le suivre. Nous partons un peu à l'aventure, car nous ne savons pas combien de temps dure la balade. Marley nous accompagne.
Nous avons effectivement contourné la mosquée et pris un chemin qui surplombe l'oued
Ibrahim s'arrête devant un jardinet où poussent des tomates et une plante dont les feuilles ont un goût citronné. Nous goûtons. C'est bon.
Nous marchons maintenant dans le lit de l'oued. Bonnes chaussures obligatoires !
Nous prenons de la hauteur en suivant la canalisation qui amène l'eau au village depuis une source
Marley, très vite, trouve plus amusant de marcher dans l'eau.
Et voilà les premières gueltas. Marley saute carrément dans une et ressort tout vert.
Il en tremble de frayeur pendant un moment et peut-être de froid car l'eau est très fraîche... Heureusement, je peux enlever sans difficulté la couche d'algues dont il est ressorti couvert !
C'est très beau. Les sculptures de la roche sont étonnantes avec des grottes profondes
Voici Ibrahim. Vous le reconnaîtrez
Ibrahim a tenu a faire une photo. Pourquoi pas ?
Mais nous continuons à monter. Ibrahim fait des poses pour nous permettre de souffler mais aussi de regarder....
Il faut parvenir aux palmiers qu'on voit au fond en grimpant sur le rocher, là où Ibrahim se trouve.
Ardu pour moi, mais avec l'aide d'Ibrahim, rassurant, j'y arrive. Il y a longtemps que Marley est en haut quand j'y arrive !
La pureté de l'eau que nous découvrons justifie à elle seule le petit effort de la montée !
Une guelta pour les adultes, profonde, une guelta pour les enfants, moins profonde.
Daniel, nous avons trouvé le palmier et la fontaine permanente !!!! Mais je te préviens, ça se mérite !
Nous restons là un moment à contempler cet endroit si beau. J'apprends le mot "superbe" à Ibrahim.
Ibrahim aime poser, mais son air sévère n'est que de façade.
Nous avons enfin atteint les palmiers. Ibrahim va faire tomber des dattes. Elles sont sèches, mais délicieuses. On dirait des Douglet nour sèches ! Divine surprise ! Et après l'effort, ce petit régal sucré nous fait plaisir. Il est midi et demie....
Nous entamons la descente qui ne présente aucune difficulté.
Nous étions complètement en bas. Nous sommes grimpés jusqu'aux palmiers sur le plateau en haut, et cela, en grimpant à même la falaise. Les gueltas où l'on peut se baigner sont sous les plateaux. Il y a beaucoup de monde l'été, quand il fait très chaud.
Marley s'est laissé caresser par Ibrahim. Un miracle !
Pendant la balade, le ciel s'est couvert. Un vent de sable souffle dans les hauteurs.
La réserve d'eau du village est directement alimentée par la source. Il y a de l'eau toute l'année
Oui, il y a bien des falaises à Agouliz !
Ibrahim nous offre le thé, parfumé au thym sauvage. Il nous offre aussi le pain maison et l'huile.
Ce sera notre repas de ce midi. Frugal, n'est-ce pas ?
Ibrahim vit dans cette maison avec sa soeur, que nous ne verrons pas. Elle est partie à Tata se faire soigner par une association américaine qui vient dispenser gratuitement des soins. Elle souffre d'asthme.
Si l'on veut rencontrer Ibrahim pour la visite, c'est près de la mosquée
ou sur le parking face à l'école.
Il suffit de le demander quand on arrive sur place et il vient aussitôt. Il est guide de ce village depuis 1990. L'an prochain, il proposera des balades en montagne, des repas, une chambre pour dormir. C'est son projet et il nous invite à revenir.
Nous repartons pour Tata. Nous sommes arrêtés en route par un troupeau de moutons bien sympathique
Nous rentrons à Tata sous un ciel tout couvert. Il fait chaud, un peu de vent. Après quelques courses en ville, nous rentrons au camping Dar Ouanou où, miracle pour nous, nous sommes seuls ! Et nous découvrons tout à coup que c'est un bien joli endroit !
6 commentaires -
Par marley69 le 27 Mars 2019 à 14:48
Petite balade au nord de Tata. L'oasis de Tleta de Tagmout nous paraît être une bonne destination.
Marley aime l'environnement du camping Dar Ouanou. Nous sommes seuls. Il fait donc le tour du propriétaire...
Les jupes bleues des femmes sont superbes. Le bleu a toutes les nuances. Le châle, lui, est noir pour toutes.
Nous prenons la P 1805 en direction de Igherm. 50 km à faire, le long du lit de l'oued Tata, avec les montagnes dont les plissements semblent issus d'un gigantesque combat de titans.
Les femmes rentrent avec la provision d'herbe
L'oued Tata est puissant. Il creuse la terre en tranchées profondes
L'eau n'est pas loin. L'irrigation goutte à goutte s'étend autour de Tata
L'oued Tata
Un nuage passe très vite. Pas de quoi faire ruisseler l'eau dans les oueds. Pourtant, l'odeur de la terre humide monte immédiatement.
La nature est le meilleur sculpteur qui soit
Dans cet univers si hostile, des nomades
Après des kilomètres de montagne, soudain, un plateau. Nous sommes à 1050 m et arrivons à Tleta de Tagmout.
Nous nous installons au gite-camping de Tagmout. Nous sommes chez l'habitant. Le parking public (!) prévu pour les CC n'est pas doté de l'électricité. Abdallah nous fait donc entrer chez lui. C'est très étroit, car nous sommes dans une cour intérieure, bien à l'ombre. Superbe. Plein de chants d'oiseaux. Sanitaires propres.
Que pouvons-nous faire là ? Visiter l'Agadir d' Aïn Kin, à quelques kilomètres plus loin. Une route toute neuve y mène, mais Abdallah nous propose d'y aller avec sa propre voiture pour 150 drh. Affaire faite. Rendez-vous pris pour 16 H 30.
Ce sera 17 h 15. Abdallah nous a oubliés et s'en excuse. Son père est très malade et il se fait du souci. Pour se soigner, il faut gagner Agadir... Diabète et complications cardiaques. Fréquent ici.
Nous partons néanmoins. La voiture d'Abdallah, c'est sûr, ne passerait pas le contrôle technique chez nous. Mais elle roule et pour les 8 km à faire, ce sera parfait.
Cet agadir comporte 77 cases et sert encore à entreposer le grain
Magnifique entrée
Il faut contacter le gardien. Abdallah lui téléphone. Il est au jardin. Il arrive, va chercher la clef.
Le gardien de l'agadir d'Aïn Kin
La clef est en argent ciselé. Elle actionne une serrure en bois
Une échelle en tronc de palmier permet de monter aux cases
Les titres de propriété sont inscrits sur des rouleaux de bois de laurier qui n'est pas attaqué par les insectes
Dans ce roseau, un manuscrit est précieusement gardé
Après le grenier, nous visitons la Kasba, restaurée elle aussi par l'architecte franco-marocaine Salima Naji connue pour la restauration des agadirs comme ceux d'Amtoudi ou de Aïn Kin par exemple.
Les propriétaires de cette kasbah vivent à Casablanca. La kasbah est inhabitée et gardée par le même gardien que l'agadir.
La porte d'entrée
Les portes des pièces, sculptées ou peintes, sont magnifiques
Ce trou est un nid de pigeon. Il y en a dans tous les murs
De la terrasse de la kasbah, on aperçoit les tas d'orge prêts à être battus
Souvenir, souvenir...
A notre retour, nous allons voir la coopérative des femmes. Nous achetons de la confiture de dattes, des amandes et ....des beignets.
Elles sont ravies de notre visite. Nous commandons deux pains d'orge pour le lendemain 10 h.
Nous dînons au gîte d'un gigantesque couscous qui aurait au moins satisfait l'appétit de 6 personnes. Un magnifique plateau de fruits et un méga pain d'orge nous est également présenté. Abdallah nous suggère de prendre du couscous pour le camping-car et nous n'en prendrons que la moitié ! Nous terminons par un thé parfumé au thym avec petits gâteaux. Et ceci pour 7€ par personne. Beaucoup de gentillesse, de désir de bien faire.
Nous bavardons avec notre hôte qui nous amène un superbe livre sur les agadirs de l'Anti-Atlas occidental. Nous nous offrons ce cadeau pour notre anniversaire de mariage qui approche. Non seulement il est beau, mais il nous offre la perspective de plein de balades ....
Belle journée.
2 commentaires -
Par marley69 le 27 Mars 2019 à 17:44
Triste nouvelle au lever ce matin. Le père d'Abdallah est décédé. Nous comprenons mieux l'agitation très matinale que nous avions constatée. Les hommes s'affairent à étendre les tapis sur la partie cimentée de la cour intérieure pendant que les femmes vont et viennent. Une table est dressée avec une grande théière.
Nous transmettons immédiatement à Abdallah nos condoléances sincères, pour lui et sa famille; il est très ému et nous comprenons, ô combien !
Nous restons le plus discrets possible et convenons avec Abdallah de partir rapidement afin de ne pas gêner la foule des visiteurs qui vient se recueillir et présenter ses condoléances. Il faut dire que Jean Paul doit faire demi-tour sur 300 m2, ce qui n'est pas très compliqué avec le Mercédes, mais ça ne peut pas passer inaperçu....
Tout se passe très bien et nous décidons de stationner un petit moment sur le parking CC pour aller faire un tour dans la palmeraie. Se promener dans cet environnement est un vrai délice, d'autant plus que nous pouvons le faire en partant directement du parking.
Le canal d'irrigation court le long du chemin
L'eau est distribuée par un réseau de canalisations. Chaque propriétaire a droit à la quantité d'eau correspondant à la terre à irriguer
Auparavant, un système d'irrigation appelé Clepsydre permettait de distribuer l'eau de la façon suivante :
Le bol intérieur se remplit en 1/4 d'heure. Chaque propriétaire a le droit à un nombre déterminé de 1/4 d'heure.
Ce système est en voie de disparition, remplacé par des moyens mécaniques
3 étages dans la palmeraie : 1. Les palmiers, qui donnent de l'ombre aux étages inférieurs
2. Les arbres fruitiers : grenadiers, oliviers
3 .Les céréales, la luzerne, les légumes
PANORAMIQUE - nous ne résistons pas au plaisir d'aller revoir les montagnes en direction d'Aït Kin
Nous avons le soleil dans les yeux mais les tentes des nomades tranchent dans ce paysage gris
L'oued TATA
Il y a des nomades, donc des troupeaux
Cette brebis et son agneau attendent tranquillement notre arrivée
Vivre avec peu....
Quelques petits champs d'orge mûre. La récolte est déjà bien avancée
Encore un troupeau très compact à l'arrivée sur Tata
Un peu d'eau dans l'oued Tata
Nous nous installons au camping "Hayat", tenu par une femme marocaine, ce qui est unique au Maroc et mérite d'être encouragé. Bien situé à l'entrée de la ville, de l'autre côté de l'oued, il est propre et la vue est dégagée. Pas beaucoup d'ombre, mais cette nuit, le chauffage s'est mis en marche à 3 h du matin (nous étions à 1050 m) . Alors, un peu de chaleur nous fait du bien !
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Par marley69 le 28 Mars 2019 à 16:23
Très beau temps ce matin. Nous partons à pied visiter le village d'Agadir Lehne, qui, selon le gardien du camping, est le village pré-existant à la ville de Tata, construite par les Français sous le protectorat pour en faire une ville de garnison.
Dans ce village, on peut voir en fonctionnement la dernière (?) horloge à eau connue (clepsydre).
La balade est simple : "tu prends la piste, puis le goudron, puis c'est tout droit dans la palmeraie".
les grenadiers sont en fleurs
La piste ? Bof, on dira le terrain vague. Puis le goudron, OK. Tout droit dans la palmeraie, là, ça se corse. Mais ça s'arrange. Nous demandons au moins 10 fois notre chemin. C'est toujours le bon. A un moment, un embranchement. Personne. Cette fois, une chance sur deux de se perdre. Mais arrive quelqu'un en mobylette. "Nous sommes perdus", lui dit Jean Paul. "Ici, pas possible de se perdre" répond-il avec un sourire. En effet, gentillesse et sourire accompagnent toujours le geste de la réponse à notre question : "Agadir Lehne ?".
Les nuages sont si légers qu'on dirait de la dentelle
La palmeraie est belle, mais moyennement entretenue. Les jeunes vont dans les villes et pour entretenir la palmeraie, il faut des hommes jeunes car le travail est dur.
Fleur de palmier femelle
Fleur de palmier mâle.
Quand les hommes ne s'en mêlent pas, c'est le vent qui pollinise les dattiers. La récolte est moindre. Lorsque les hommes pollinisent,
ils enferment des tiges de pollen mâle dans la fleur de palmier femelle. C'est un travail difficile, voire dangereux (chutes)
du canal principal (devant) partent des canaux de dérivation
Nous arrivons au village après 1 h 1/2 de marche très agréable, à l'ombre et au frais, dans la palmeraie. Ô stupéfaction, nous arrivons vers un petit jardin tout neuf avec jeux pour enfants. Il est si neuf qu'il n'est pas encore inauguré. Totalement insolite dans ce décor.
Nous demandons l'horloge à eau. "A côté du jardin", nous répond-on. Ah bon ! Nous avons dû passer devant sans nous en apercevoir. Nous verrons cela au retour.
Nous prenons une ruelle qui semble monter en haut du village
La ruelle passe au-dessous des maisons
Le monument du Marabout domine le village. Il est entouré du cimetière.
PANORAMIQUE - la récompense est au bout de la montée : vue à 360°
PANORAMIQUE
PANORAMIQUE
Jolies stries sur la montagne
En prenant le chemin de la descente hors du sentier, une pierre glisse sous le pied droit de Jean Paul. C'est la chute sur la hanche droite et le coude droit.
Sans gravité réelle, mais cela nous rappelle qu'il faut redoubler de prudence. Je tombe aussi un peu plus loin, sans aucun mal.
Les photos les plus belles sont celles que je ne fais pas : beaucoup de monde dans la palmeraie ce matin. Mais par discrétion, je ne brandis jamais l'appareil photo qui déclenche peur et hostilité.
Nous allons quand même voir l'horloge à eau, devant laquelle nous sommes passés, en effet. Le gardien, très discret, nous avait salué sans rien nous dire.
La rapidité du remplissage du bol dépend du trou du bol supérieur. Ce bol-ci se remplit en 45 mn et la distribution se fait par période de temps de 1/4 d'heure.
"le bassin" d'où partent les canaux d'irrigation
Nous décidons de rentrer en bus, car le bus dessert le village pour Tata.
"C'est quand, le bus ? Bientôt". Un petit quart d'heure d'attente, tout au plus. Pendant ce temps, je taille une bavette avec un garçon charmant qui souhaite faire connaissance. Une grande partie de sa famille est en France et lui s'en va aujourd'hui à Casablanca.
Toutes ces émotions nous ont donné très faim. Il est près de 14 h. Nous descendons du bus pour aller manger un poulet rôti-frites au snack Bismillah, bien connu des camping-caristes.
Et nous rentrons sagement en taxi où le coude sanguinolent de Jean Paul fait crier d'horreur la propriétaire. Pas de panique, j'ai ce qu'il faut.
Une bonne sieste, et il n'y paraîtra plus !
10 commentaires -
Par marley69 le 29 Mars 2019 à 18:20
A peine 130 km par la N 12.
Nous allons saluer Joëlle et Jean Marie qui sont arrivés au Camping Palmiers avant de partir pour Foum Zguid. Nos routes se séparent complètement pour cette année et nous nous reverrons, Inch Allah, une autre année.
Il fait très beau mais très vite la brume envahit le paysage. Le désert de cette portion de route est ....désert. Cailloux, sable, maigres acacias. Hostilité d'un désert que seule l'eau peut faire reverdir.
PANORAMIQUE
PANORAMIQUE
PANORAMIQUE - l'oued Tissint creuse la terre profondément
Et justement, l'eau, elle est à Taimzour et à Tissint.
Quel peintre a composé cet oeuvre ? c'est l'oued Tissint qui passe au pied de Taimzour et irrigue l'oasis de Tissint
PANORAMIQUE - Le village de Taimzour
Nous déjeunons face au village de Taimzour. La brume s'épaissit au point que je ne peux faire de photo de Tissint, belle oasis dont la palmeraie émerge de la terre sableuse.
Le désert à ma droite
Village qui pré-figure déjà les villages d'Afrique noire.
Nous voilà prévenus
En fait, le sable est sous la pierre....
Tiens, des dromadaires ....
Nous sommes sur leur territoire, bien évidemment
Mais d'où sort ce poteau électrique tout neuf ?
Il ne semble pas y avoir âme qui vive à des km, et pourtant, il doit y avoir un village qui va être relié au monde par l'électricité ....
Le pont n'a pas résisté à la furie de l'oued. Un homme pompe d'eau qui reste dans l'oued pour remplir une tonne à eau.
Nous avons choisi de séjourner au camping "la palmeraie" un peu excentré mais ....
Quel décor ! Et un rêve pour Marley : nous sommes tout seul et il est libre !En fond sonore le pépiement des oiseaux et le bourdonnement des insectes.
Et ce soir, notre tajine nous est amené directement au camping-car, avec les légumes du jardin qui est à notre droite...
Belle étape avant Zagora !
4 commentaires
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