-
Comme le temps passe !....
Nous partons ce matin sous un ciel un peu brumeux vers Oued Laou, à une cinquantaine de KM de Chefchaouen, sur la côte méditerranéenne. Nous connaissons bien cette route que nous apprécions pour la beauté de ses paysages. Ce matin, pas de chance. La brume est là et va s'épaissir au fur et à mesure que nous approchons de la mer.
C'est très vert. Ici, pas de grains mûrs.
On retient les eaux de l'Oued Laou par un barrage
Détail de la précédente photo
Cette piste rejoint la piste qui part derrière le camping de Chefchaouen, situé entre les deux monts de droite
C'est peut-être le 1er mai mais pas la fête des femmes
Soleil presque en face et brume. Dommage !
La route suit les gorges de l'Oued Laou
Villages et habitat dispersé dans cette région montagneuse
J'ai été injuste : les hommes travaillent aussi : les paysans,
les animaux
les bergers
et les pêcheurs qui ravaudent les filets
Barque typique de Oued Laou
Les cabanes de pêcheurs sur la plage
Très belle promenade le long de la mer. Elle fait des kilomètres....
De très belles maisons à Oued Laou, comme partout au Maroc
Nous avons choisi le camping "Le jabali" (sanglier en espagnol) à 12 km de Oued Laou. Rustique. Nous sommes en fait chez un particulier qui croit avoir fait un camping. Les prises de courant sont aux normes internationales, comme vous le constatez. Prions le ciel pour qu'il ne pleuve pas ! L'environnement est sympa et naturel et Marley s'est un peu roulé dans le fumier lorsque nous sommes allés nous balader....On ne peut pas tout avoir !
5 commentaires -
Mauvaise surprise cette nuit : le propriétaire du "camping" a volontairement coupé l'électricité vers 1 h du matin. L'appareil pour l'apnée du sommeil de Jean Paul est formel : 3 heures d'utilisation. Et pourtant, nous lui avions bien précisé que nous avions besoin d'électricité pour raisons médicales. Nous avons cru à une coupure. Mais non ! Sa femme, le matin, a tout simplement appuyé sur le bouton de la multiprise pour remettre l'électricité. Et, bien entendu, l'individu était invisible le matin. Nous avions payé d'avance, à sa demande. 80 drh, sans douche. Bien fait pour nous ! Si nous avions consulté le forum, nous n'y serions pas allés.
Las ! Tout fout l'camp, ma brave dame. Le mythe du bon sauvage est définitivement mort.
En contre-partie, nous avons rencontré dans ce même lieu un couple de bretons super sympathiques avec lesquels nous avons bavardé un long moment.
Le temps est gris et la température est douce. Nous partons ce matin pour l'étape qui va boucler la boucle marocaine : Assilah.
Nous y allons en passant par Tétouan, ce qui nous fait emprunter la rocade méditerranéenne, superbe route qui longe la méditerranée, comme son nom l'indique et qui offre des paysages splendides .... quand il fait beau.
Comme ce n'est pas le cas, j'ai juste fait quelques clichés histoire de... Mais rien à voir avec la réalité.
Ces chapeaux modernes remplacent souvent le chapeau traditionnel à pompons. Je les adore.
La rocade côté "terre"
Une meule de paille. Dans cette région, elles ont toutes cette forme de champignon
La rocade a nécessité des travaux gigantesques. Le mur de soutènement est en béton armé. Cela lui évitera de s'effondrer....
La rocade, côté "mer"
Bateaux de pêcheurs sur la plage
Criques superbes
Plages magnifiques
On papote
On traverse sans se presser...
Celle-ci n'est pas une pub de la prévention routière, mais une pub d'un opérateur que nous connaissons bien...
A Tétouan, on prend grand soin des espaces verts qui sont soigneusement coupés et arrosés
Magnifique université
Des trémies facilitent maintenant grandement la traversée de Tétouan. Une belle avancée !
Boulevards superbement arborés
Nombreux barrages au Nord du Maroc. Autant arrêter l'eau avant qu'elle n'arrive à la mer !
Forêts de pins. Non, nous ne sommes pas dans le Jura !
Nous avons pris la nationale 2 qui va de Tétouan à Tanger, puis nous prenons l'autoroute qui nous amène directement à Assilah, distante de 25 km de Tanger Ville. C'est comme si nous recommencions le voyage....Avec le bord de mer, nous retrouvons le soleil. C'est le printemps. Les prés et les champs sont très colorés.
Jolie maison dans une petite oliveraie.
Le Maroc est un vaste chantier. On bétonne le front de mer à tout va.
Estuaire gigantesque pour l'oued Hachef
Vous ne rêvez pas, ce sont bien des flamants, mais pas roses. Je suppose qu'il n'y a pas de crevettes dans ces eaux-là.
Un palmier bien esseulé dans cet environnement !
Et voici, de la sortie de l'autoroute, les environs d'Assilah. A gauche, l'habitat ancien et traditionnel, à droite, les constructions flambant neuves. C'est une image récurrente. Le Nord du Maroc avance à marche forcée. Nous sommes stupéfaits des évolutions constatées d'année en année. Nous ne sommes pas nostalgiques. C'est fantastique de vivre cette évolution presque en direct....
votre commentaire -
Nous prenons volontairement notre temps. Nous aurions pu partir aujourd'hui, ou demain, ou dimanche. Mais une simple consultation des horaires de bateau et l'exode que nous avons constaté ce matin montre qu'à l'évidence les départs sont très nombreux. Pourquoi donc se presser ?
Deux balades aujourd'hui. L'une ce matin avec Marley, l'autre cet après-midi à deux. Le soleil a tardé à se lever, mais à 16 h, le ciel bleu nous invite à prendre l'air.
Il suffit de traverser la rue pour être sur la plage
Pour les amateurs, les dromadaires de service
L'entrée du port de pêche pour protéger les barques des fureurs de l'atlantique
Un petit tour en calèche ?
Chinoises très élégantes
Oeuvre de Marta de Pablos au festival d'Assilah 2017
Détail de l'oeuvre
Il suffit de lever les yeux pour voir les jardins sur les terrasses
Autre plage vue de la muraille qui ceinture la ville
Une porte était ouverte....
Beaucoup de restauration en cours. Cette rue, entièrement pavée et repeinte est magnifique
Moucharabiers traditionnels
Moucharabier contemporain
Oculus original
Nous entendons de la musique gnaoua quelque part. Nous nous approchons. Nous bavardons longuement avec le musicien de gauche, un vrai gnaoua. Nous nous initions en riant au rythme de cette musique que nous aimons. Il nous faudra encore quelques cours !!!!
Authentique, comme dirait Daniel. Il s'agit d'un guembri.
Le guembri est l'instrument du chanteur du groupe (maâlem). La musique gnaoua a été inventée par les descendants d'esclaves noirs au Maghreb. Elle a évolué pour devenir un mélange d'apports d'Afrique noire mais aussi arabes et berbères.
Mur peint - festival 2018
Carreaux en faïence émaillée - festival 2018
Volet décoratif
C'est un vrai plaisir de déambuler sans but. On découvre toujours quelque chose que l'on a pas vu.
Nous terminons notre balade par le souk et par quelques achats de légumes. Nous trouvons des fraises (1€ le kilo) et des framboises (1€40 le kg). C'est leur parfum qui nous a attirés...
Joli après-midi.
5 commentaires -
Nous avons deux jours devant nous : une éternité !
Samedi, nous nous contentons de la promenade d'une bonne heure avec Marley au bord de la mer. Nous allons jusqu'au bout de la jetée, là où les pêcheurs ramènent leur pêche, là où nous avons acheté le 28 février notre première araignée...
De gros travaux d'infrastructures sont entamées dans ce tout petit port. Dans un an, tout sera différent.
L'après-midi, nous restons à lire, jouer au scrabble (moi et ma tablette), bref, à paresser.
Nous passons la soirée avec Claudine (44) et Jean Paul, son époux, qui prennent le bateau demain, autour d'un petit apéritif qui clôture nos séjours au Maroc. Joli moment de sympathie et de partage.
Dimanche, c'est le dernier jour. Dès 10 h, il fait très beau. Il faut sortir Marley, qui resterait bien tranquillement dans le camping-car si nous ne l'obligions pas à mettre le nez dehors. Il faut dire que nous sommes particulièrement bien placés...
Direction la ville, qu'il n'aime pas du tout.
Pause obligatoire. Jus d'orange frais et de banane fraîche pour moi, café et pains au chocolat pour Jean Paul.
Pour une fois, nous nous amusons à regarder passer les gens....
L'après-midi, nous repartons seuls. Le temps est magnifique et le petit kilomètre à parcourir pour arriver jusqu'à la ville est un régal sur cette large promenade.
Les palmiers sont en fleurs. Fleur femelle
Fleur mâle
Quelques bananiers en fleurs aussi sur l'avenue
C'est dimanche. Les auto-miniatures attendent les enfants
La mosquée de la Médina a été complètement rénovée depuis l'an dernier
Le jeune tisserand auquel j'avais acheté une fouta est toujours là. Il est heureux de nous revoir. Il nous explique que son père fait les grandes pièces et lui fait les petites sur ce métier. Il en a une en cours d'ailleurs. Je lui achète des foutas, bien sûr...
Pour les élégantes d'Assilah
Autre tendance
Bel objet
Curieux : des santons en argile
Avec les rois mages !
Casquettes à vendre !
Le ramadhan commence le 7 mai, c'est-à-dire après-demain. Les magasins regorgent de produits de toutes sortes. Ici, miel, farine, cacahuètes, sésame....On consomme beaucoup de gâteaux pendant cette période.
Le souk du dimanche soir à Assilah est beau. Mais en cette veille de fête, il est tout simplement magnifique. Les étals de fruits et de légumes nous donnent envie....
Les paysannes aussi sont là avec leurs salades et leurs herbes
Fraises et framboises partout. Là, nous craquons ! 80cts d'€ le kilo de fraises, comment résister ?
Le poisson évidemment très frais.
Nous découvrons qu'il existe aussi un marché couvert. A retenir pour une prochaine fois.
Des pastèques de Zagora, bien sûr...
Les melons sont excellents
Tous les légumes qui viennent des serres de la côte
Tous les marchands de la rue sortent de la marchandise pour l'exposer
Nous déambulons avec bonheur dans cette foule qui ne nous voit même pas.
Nous revenons au CC un peu chargés et remercions au passage ce palmier un peu spécial qui nous donne une assez bonne transmission Internet...
Et pour finir en beauté notre séjour, nous dînons au restaurant "la Perle" (que nous avons connu grâce au blog d'Huguette -merci, Huguette).
Oasis européenne en plein coeur de Assilah : décor raffiné, personnel très stylé et compétent, cuisine européenne, vins marocains et d'ailleurs.
Nous commençons nos voyages et les finissons par ce restaurant. Entre deux mondes.
L'apéritif (kir) nous est offert.
Cèpes au vin blanc
Sole meunière et ses légumes pour moi
émincé de volaille au gorgonzola pour Jean Paul
Une crème brûlée en dessert
avec un blanc marocain pour accompagner ces délices.
En fond sonore, Piaf, Aznavour, blues...
Sommes-nous encore au Maroc ? Bien sûr !
2 commentaires -
Le Maroc a changé d'heure hier, pour la période du Ramadan. Il y a maintenant 2 heures de décalage entre l'Europe et le Maroc.
Cela nous arrange plutôt. Levés très tôt, nous partons à 6 h 30 pour Tanger. "C'est tout droit", nous a-t-on dit. Et c'est vrai. Le port de plaisance d'où partent les ferries est très facile d'accès.
Contrairement à ce que nous pensions, deux cars remplis de chinois et d'anglais vont nous donner un peu de stress : le bateau est très petit, les bus très grands, ils ont réservé, nous pas.... Bref, nous embarquons quand même de justesse sur le bateau de 9 h qui part à 9 h 30 et qui arrive à Tarifa à ... 12 h 30.
Le passage est remarquablement facile. Tous les véhicules passent au scanner, mais cela se fait rapidement. La police et la douane fonctionnent très bien. Que du bonheur !
Le bateau est archi-comble mais la mer calme.
Et le passage de la police et de la douane à Tarifa sont sérieux, mais faciles. C'est la première fois qu'un douanier demande à examiner le passeport international de Marley, lequel avait mis son museau à la fenêtre. Pas moyen de passer inaperçu !
Nous nous installons pour l'après-midi au camping Tarifa, à quelques kilomètres de Tarifa.
Les plages sont connues par tous les surfeurs de la terre : voyez plutôt !
Au fond, la ville de Tarifa
Le spectacle est superbe, mais le vent frais nous dissuadera de rester trop longtemps sur la plage.
Le voyage n'est pas encore fini. Nous entamons la remontée de l'Espagne demain. Doucement.
5 commentaires
Suivre le flux RSS des articles
Suivre le flux RSS des commentaires