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16 avril - Ouarzazate - N'Kob
Aujourd'hui, nous reprenons la route vers l'est. Vers N'Kob, exactement. La ville aux 45 kasbahs. Il nous faut donc revenir en arrière en direction de Zagora. N'Kob est à 137 km de Ouarzazate, à 1050 M d'altitude, entre le djebel Sarho au nord et le djebel Amou au sud.
Nous traversons le Drâa pour prendre la R 108. Il n'a pas plu depuis la semaine dernière, non. Régulièrement, l'eau du barrage d'Al Mansour est lâchée pour irriguer la vallée en aval du barrage. Aujourd'hui, c'est le cas.
Nous avons quitté la vallée du Drâa pour une région désertique
où des palmeraies moribondes témoignent de la sécheresse qui sévit dans la région.
Des villages subsistent et l'heure de la récolte des céréales approche
Tentes de nomades sur le flanc du djebel Sarho
Superbe route, refaite il y a quelques années seulement. Nous l'avons connue complètement défoncée
Le temps est brumeux, mais nous apercevons quand même un troupeau au loin
N'Kob est situé sur le versant sud du Djebel Sarho. C'est le pays de la tribu des Aït Atta, éleveurs de moutons et de chèvres.
N'Kob tient son nom d'une grotte nommée N'akb qui, selon certains, était un puits où s'arrêtaient les nomades qui allaient chercher les dattes dans la vallée du Drâa.
Les Aït Atta ont été les derniers à se rendre lors de la "pacification" par les armées françaises alliées à celle du Sultan du Maroc (1933), après "une résistance impressionnante et héroique".
Nous découvrons une pancarte qui nous confirme que la piste que nous avons prise l'an dernier qui reliait N' Kob à Boulmane Dadès a été goudronnée à l'exception de quelques km qui devraient être terminés en août de cette année. Encore une belle balade en perspective !
Peinture originale sur le mur d'une école
Au début du 20ème siècle, des kasbahs ont été construites de façon traditionnelles pour contrer l'expansion du béton. Une kasbah peut abriter jusqu'à 50 personnes d'une même famille ou plusieurs familles et leurs animaux Les murs font 70 cm d'épaisseur.
Une des plus célèbres est la kasbah Baha Baha, héritée d'un chef de tribu des Aït Atta et transformée en demeure d'hôtes
Jardins verdoyants, arbres fruitiers
piscine en forme de cruche
Paillotes pour se reposer ou prendre le thé face à la piscine
Le paysage vu de la kasbah Baha Baha - La palmeraie est bordée d'un désert parsemé d'acacias
Pas de rue dans le centre du village où sont érigées les kasbahs en pisé, mais des ruelles de terre ou de pierres
Une kasbah comporte toujours 4 tours. A noter les ouvertures, très petites, sur l'extérieur. Les Kasbahs étaient organisées pour la défense, comme nos châteaux forts.
Le linge sèche sur des troncs de palmier
Décoration par retrait sur le mur nu
La luzerne sèche.
Nous découvrons un tout petit magasin de fabricants de chaussures.
C'est une affaire familiale. Ils acceptent très gentiment que je les photographie.
Le symbole berbère de "l'homme libre" est apposé sur beaucoup de modèles
Et je n'ai pu résister ! Imaginez ! Pour une fois que je peux assortir chaussures et pantalon !
Bougainvillées dans notre auberge - camping Ouadjou
Journée intéressante. Nous étions passés à N'Kob, sans jamais nous intéresser réellement à son histoire. Cette ville mérite qu'on s'y attarde un peu, au moins le temps d'aller flâner dans ses ruelles au pied de ses kasbahs particulièrement belles et bien entretenues.
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Commentaires
1Claudine44Mercredi 17 Avril 2019 à 02:00Répondre2Marley69Mercredi 17 Avril 2019 à 09:03Merci !3EmmaMercredi 17 Avril 2019 à 17:43Maman, et tu dis que j ai beaucoup de chaussures !!!! En tous cas le temps chez vous est meilleur que chez nous !4Natounet69Mercredi 17 Avril 2019 à 19:31Je vais t'avouer que j'en ai acheté une autre paire avec le symbole berbère de l'homme libre. Trop tentant !!!! Ici,vil fait 31, mais à Tata, il fait 38...Le linge sèche en 1/2 h. J'ai fait 3 lessives...
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